Louis XIV & les questions religieuses

Louis XIV & les questions religieuses

« Un Roi, une Foi, une Loi », est la principale maxime qui guide la politique européenne du XVIIe siècle. Tout le long de l'Ancien Régime, en France, la question religieuse a, en effet, une place prépondérante dans la politique, dans les mœurs, dans le mode de vie des français. Cette importance est sans doute un des points de départs des principales descensions qui se jouent dès le début du XVIe.

Louis XIV ne sera bien évidemment pas épargné. Lui qui est devenu roi depuis 1643, & qui entame son règne personnel en 1661. Ce souverain qui a durablement marqué la France, par son caractère, sa politique, sa perception des choses ; ce Roi-Soleil qui incarne la monarchie absolue par excellence. C'est-à-dire une puissance de droit divin & sans limites constitutionnelles. C'est de cette légitimité que les questions religieuses ont un impact sur l'autorité souveraine ; qui peut être remise en question par une religion ou une autre façon de concevoir le monde. Dans une France gallicane (qui se voit, donc indépendante de l'autorité du pape), de la seconde moitié du XVII ème siècle à l'aube de la Régence en 1715. Ainsi, en quoi le règne de Louis XIV, profond catholique, est intimement touché par sa discrimination spirituelle, & ainsi de quelles manières il essaye soumettre les courants dissidents, où Rome s'illustre de façon indirecte. D'une part, entre les dissensions & rapprochement de l'église romaine ; puis d'autre part, à travers le protestantisme, un courant en continuelle répression.

Tout le long du règne de Louis le Grand, le Pape & son autorité vont joués un rôle dans sa reconquête de l'unité du royaume de ses sujets & de leur foi.

I – L'église romaine, dissensions & rapprochement

a) L'affirmation d'indépendance face aux pouvoirs papales

b) Rome, un moyen de faire valoir une autorité face au jansénisme ...

c) & un soutient majeur lors de la Guerre de succession d'Espagne

Rome représente donc un moyen pour Louis XIV de pouvoir arriver à ses fins mais simplement considéré comme un simple acteur de sa politique, en effet c'est une alliance fragile. D'autant plus que par la suite, le royaume de France devient diplomatiquement seul vis à vis des puissances protestantes européennes, lié à sa politique intérieure & extérieure.

II - Le protestantisme, un courant en continuelle répression

a) Un groupe isolé & méprisé

b) Révocation de l'édit de Nantes

c) Ses conséquences (en France & dans l'Europe)

Le roi discernait dans le jansénisme ainsi que dans le protestantisme, un fait rendant impossible la souveraineté requise d'un chef d'État dans l'exercice de son autorité et l’obéissance due par les sujets. Cette hostilité au jansénisme eut des conséquences politiques qui l'entraîna à se rapprocher toujours plus de Rome, en contradiction

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