Louis XIV et les Hollandaise
Commentaire de texte : Louis XIV et les Hollandaise. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Marion Nothing • 17 Mars 2016 • Commentaire de texte • 3 048 Mots (13 Pages) • 830 Vues
LOUIS XIV ET LES HOLLANDAIS
Ce texte est un extrait des Mémoires de Louis XIV qui était alors roi de France. Ce texte est cité par Camille Rousset, historien français du 19eme siècle, dans son livre Histoire de Louvois publié en 4 volumes entre 1861 et 1863. Il fut écrit durant la campagne de 1672, qui est une opération militaire programmée, en vu de la guerre de Hollande. Dans ce texte, Louis XIV fait écho à la précédente guerre qui l'opposa à l'Espagne et aux Provinces-Unies, à savoir la guerre de Dévolution, qui eut lieu de 1667 à 1668. Louis XIV est un roi conquérant à cette époque. En effet, par cette guerre de Dévolution il a conquis des territoires espagnols qui lui permettent de s'approcher de plus en plus de la frontière qui l'oppose aux Provinces-Unies. Dans ce texte, il parle de la guerre de Hollande qui vient d'éclater entre la France et ses alliés tel que l'Angleterre et la quadruple-Alliance des Provinces-Unies, de Brandebourg, du Saint-Empire et de l'Espagne. Louis XIV écrit ses Mémoires pour laisser une trace écrite de ses actions qu'il considérait comme remarquables pour que la postérité puisse en avoir une représentation idéale.
La problématique de ce texte est de quelle manière Louis XIV, le roi absolu, rend il compte de ses conflits avec les Provinces-Unies ?
Nous verrons pour cela dans une première partie la guerre de Dévolution, qui est la première guerre de Louis XIV, puis nous verrons dans une seconde partie la guerre de Hollande amenée par la guerre de Dévolution.
I) (En première partie nous verrons : ) La guerre de Dévolution, la première grande guerre de Louis XIV
A) (En première sous partie nous verrons : ) la prétention et la vanité d'un roi absolu
Tout au long de ce texte, Louis XIV donne son point de vue sur les causes de ses conflits avec les Provinces-Unies et sur la guerre de Dévolution. Malgré le fait que Louis XIV se fasse passer pour un chef militaire et conquérant comme on peut le voir à la ligne 27 par « j'avais pris les armes » ou encore à la ligne 29 et 30 « secondé mes armes; tout avait plié devant moi ». Il n'a jamais conduit ses armées, même lors de ses premières guerres bien qu'il se fasse tout de même représenté comme un guerrier.
La référence à Dieu montre également l'absolutisme : « Dieu, qui est le protecteur de la justice, avait béni et secondé mes armes ; tout avait plié devant moi » Il justifie ses conquêtes, ses réussites par le fait que Dieu approuve cela, et puisqu'il réussit à conquérir des territoires et que Dieu est la justice, alors les actions du Roi sont justes selon lui. Ainsi, à la ligne 32 il dit aussi que les autres nations sont « convaincus de la justice de ma cause » car elles ne s'opposent pas à ses conquêtes.
Louis XIV est vaniteux et prétentieux tout au long du texte, comme on peut le voir dès la première ligne où il dit « Quoi qu'il ne soit pas séant aux princes, non plus qu'aux particuliers, de reprocher les bienfaits dont ils ont comblé leurs amis ou leurs voisins ». Par cette phrase, il dit que cela n'est pas convenable de revenir sur l'aide qu'il a apporté aux Provinces-Unies, cependant, il dit par la suite à la ligne 3 que l' « on peut cependant, sans craindre ce défaut, imputer la source et l'origine de la guerre présente qui vient de s'allumer entre la France et les Provinces-Unies » à ces dernières. Louis XIV réfute toute implication dans l'origine de cette guerre, il l'attribue exclusivement aux Hollandais, pour lui c'est de leur faute si la guerre de Hollande se déclenche, comme on peut le voir quand il parle de « la vanité insupportable des hollandais » à la ligne 6.
La vanité de Louis XIV se remarque également à la ligne 16 par « la postérité, qui n'aura pas été témoin de tous ces événements, demandera quel a été le prix et la reconnaissance de tous ces bienfaits ». Il s’attribue le rôle du chef d'État qui aide les nations voisines pour les générations futures. Il se donne l'image d'un roi idéal qui fait ce qui est juste dans chacune de ses actions. Par «Pour la satisfaire, je veux lui apprendre » à la ligne 18 on remarque bien qu'il veut donner sa vision des choses à la postérité.
La prétention de Louis XIV se remarque par sa façon de narrer ses batailles à la ligne 30 « Tout avait plié devant moi, et à peine avais-je paru que la plupart des meilleures places des Pays-Bas étaient soumises à mon obéissance ». il est orgueilleux par le fait qu'il dit qu'il a conquit instantanément les meilleurs endroits des Pays-Bas espagnols, à peine avait il paru.
Par ailleurs, on remarque également sa prétention par le fait qu'il dit « je dissimulai » à la ligne 43 alors qu'il n'avait pas d'autre choix que de conclure la paix sous la pression de la Triple-Alliance. De même, « résolu de remettre cette perfidie à un autre temps » à la ligne 44 montre sa prétention car il nous dit qu'avant même de faire la paix, il pensait déjà à sa future victoire sur les Provinces-Unies.
Louis XIV est donc très prétentieux tout au long de ce texte et il nous fait part de l'aide que lui et ses prédécesseurs ont apportés aux Provinces-Unies.
B) (En deuxième sous partie nous verrons : )Le rappel de l'aide de Louis XIV et de ses prédécesseurs apportée aux Provinces-Unies
Louis XIV rappelle énormément l'aide que ses prédécesseurs, tel que Henri IV puis son fils Louis XIII ont apporté en leur temps aux Provinces-Unies ainsi que son aide à lui. Il y fait référence de la ligne 6 à 8 par « ces peuples doivent leur établissement en république libre à la puissante protection que les rois mes prédécesseurs leur ont accordée depuis près d'un siècle » Louis XIV rappelle les alliances qui ont permis la création des Provinces-Unies. Par « contre la maison d'Autriche » à la ligne 9 il fait référence à la famille Habsbourg et aux rois d'Espagne qui détiennent des territoires aux Pays-Bas. Ainsi, Louis XIV parle de l'aide apporté par Henri IV pour la révolte mené par Guillaume d'Orange, le chef militaire, contre le roi d'Espagne Philippe II. Henri IV envoie en Hollande des négociateurs et soutient cette révolte. Cela permet de bonnes relations entre la France et les Provinces-Unies et une alliance, qui assure une diplomatie stable pour plusieurs décennies.
Il fait référence également en parlant
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