Les Glossateurs Et Les Postglossateurs

a. Les glossateurs

A Bologne en Italie du nord à la fin du XIe siècle. Il y a une école épiscopale où l’on forme les jeunes praticiens au droit. Le véritable fondateur est un enseignant Irnérius. Son enseignement est public est officiel. C’est à Bologne que se forme cette méthode d’enseignement. On essaye de donner l’explication la plus littérale possible du texte. Il y a trois étapes :

L’explication de mots : ce travail donne lieu en marge du texte à un commentaire, la glose.

L’étude de cas : on se penche sur le point de droit posé par le texte

Le résumé : on y analyse et on regroupe les différents cas étudiés. Cette première synthèse s’appelle la somme.

Ces maitres sont plutôt favorables à l’empereur germanique d’un point de vue politique et donc ils essayent de soutenir ces prétentions à l’universalisme. Résultat : les rois capétiens sont très hostiles à cette renaissance du droit romain, notamment, l’enseignement du droit romain est interdit en France en 1219 et sera de nouveau autorisé en 1679. Cet enseignement va se propager à l’Angleterre. Le terrain va etre près pour les successeurs des glossateurs.

b. Les post glossateurs

Ils vont mettre sur pied une nouvelle méthode : méthode scolastique : c’est une méthode qui se caractérise par un raisonnement logique et déductif où ce qui est important la démonstration et le vocabulaire. Grâce à cette méthode, on abandonne l’analyse mot à mot et on fait une lecture plus utilitariste.

Jacques de Révigny qui était un professeur dans les universités de Toulouse et d’Orléans. Cette méthode va s’exporter et séduit les italiens qui commencent à l’appliquer au début du XIVe siècle avec un chef de file : Bartole avec pour disciples les bartolistes.

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