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L'inquisition

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Par   •  24 Novembre 2012  •  Cours  •  707 Mots (3 Pages)  •  846 Vues

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L'Inquisition

L'inquisition fut créée vers 1199 par le pape Innocent III. Elle visait à contrer le valdisme, le catharisme, le protestantisme, le judaïsme enfin tout ce qui n'était pas catholique). L'ordre des dominicains fut principalement à charge de son développement.

Vers 1478 sous le règne de Fernand d'Aragon et Isabelle de Castille et avec l'aval du Pape Sixte le quatrième, fut créé le Conseil Suprême de l' inquisition espagnole et de ses colonies.

Sa fonction visait à détecter les crimes contre la foi, la religion, la couronne d'Espagne et le Saint Office (incluant l'entrave à la justice inquisitrice), la morale et les bonnes moeurs (dont la bigamie ou les propositions sexuelles à/de religieux à ou/de religieuses) ou l'ordre public, les pratiques de sorcellerie (ou le recours à elles), la possession, le trafic vente et lecture d'oeuvres hérétiques, sataniques, immorales, impudiques, subversives etc.

Lorsque quelqu'un était soupçonné (ou dénoncé, ce qui était le plus fréquent) d'un crime repris dans la liste ci-dessus, les éléments étayant ces soupçons étaient rassemblés et présentés à un premier conseil qui décidait de la gravité du cas et de la nécessité de procéder à l'arrestation du suspect, la mise sous séquestre de ses biens et à son interrogatoire.

Même sur les religieux sont susceptibles d'être arrêtés, incarcérés, soumis à la question, voire promis au bucher.

C'est surtout le cas des "allumbrados" ou "illuminés", ceux qui affirment avoir des "visions" de la Vierge, de saint(e)s, entendent des voix etc qui d'emblée génèrent la suspicion des inquisiteurs. Ceci dit, ce sont souvent des dénonciations qui sont à la base des enquêtes, voire de l'arrestation immédiate des incriminés. Ensuite on interrogera la personne soupçonnée. Interrogatoire qui visait à établir la culpabilité de l'inculpé et la reconnaissance de la ou des fautes par celui ou celle-ci, et son amende volontaire avec son retour aux normes catholiques après la dénonciation de ses "errements" et de ceux qui l'ont entrainé sur cette voie contraire aux préceptes catholiques.

Au cas où l'accusé ne reconnaissait pas ses fautes, on le passait à "la question", autrement dit interrogatoire sous la torture pour lui faire avouer ses crimes, voire identifier l'action du "malin" (le diable ou ses démons).

Pour se faire, les méthode étaient multiples. Mais celles-ci voulaient éviter que lors de ces séances de douleurs poussées à leur paroxysme, le sang ne coule pas et le "questionné" ne trépasse pas d'avantage. Il fallait lui donner l'impression qu'il allait mourir, noyé, étouffé, garotté ou de douleur, mais éviter que cela n'arrive. Ce ne fut pas toujours possible, plusieurs suspects rendirent l'âme en plein interrogatoire.

Ceci dit, lorsque l'accusé était considéré coupable avec la circonstance aggravante, qu'il ne faisait point amende et ne marquait aucun repentir des fautes qui lui étaient imputée, la charge de faire couler le sang ou de lui oter la vie

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