L'humiliation De L'Allemagne Face Au Traité De Versailles

L'Allemagne face au traité de Versailles.

Le 11 novembre 1918, la signature de l'armistice sonne le glas de la première guerre mondiale.

Des discussions vont alors débuter pour élaborer les closes du traité de Versailles. L'Allemagne espère pouvoir y participer en se basant sur les 14 points de Wilson.

Quelles seront les décisions prises lors des discussions? Seront-elles conformes aux idées énoncées par Wilson? Comment réagira l'Allemagne ?

Voyons les accords décidés au niveau territorial, politique et économique, ainsi que les réactions que ceux-ci vont engendrer.

Des modifications territoriales seront prises, réduisant ainsi légerement le territoire Allemand.

Chaque pays frontalier récupère un territoire, notamment la Belgique, qui reprend sa zone germanophone; le Danemark, qui s'agrandit au sud ; la Pologne, à qui le corridor de Dantzig est accordé, et, conformément au 8ième point de Wilson, la France se voit restituer la région d'Alsace-Lorraine.

Suite au traité, l'Allemagne perd également ses possessions d'outre-mer, au profit de l'Angleterre et de la France, ainsi qu' une région frontalière à cette dernière , la Sarre, qui sera gérée par la Société des Nations et soumise à un plébiscite. De même, vers 1920, plusieurs autres de ses territoires situés eux aussi à la frontière, seront soumis à un plébiscite. Notamment la Silésie, située entre l'Allemagne, la Pologne et la Tchécoslovaquie; Eupen-Malmedy, à la limite Belge, et Allenstein, à cheval sur la frontière Pologne-Allemagne.

De plus, la Rhénanie est occupée militairement par les alliés et l'Anschluss, passage à l'Autriche, est interdit.

Outre ces changements territoriaux, le traité de Versailles apporte des modifications sur le plan politique et économique.

Suite au traité, l'empereur Guillaume II est mis en accusation pour offense suprême contre la morale internationale, il ne sera cependant jamais jugé.

En 1920, l'ancien empire Allemand devient alors un régime démocratique libéral.

Des mesures contre la course aux armements voient également le jour. En effet, Wilson dans ses 14 points, avait mentionné ce problème, et suggéré de réduire l’armement au dernier point compatible avec la sécurité du pays.

Les articles 171, 173 et 198 du traité de Versailles abordent ce sujet, mais exigent une limitation drastique de l'armée, en abolissant le service militaire obligatoire, en interdisant l'aviation ainsi que l'importation ou la fabrication de tanks. Ils exigent aussi une démilitarisation de la zone frontalière à la Belgique et à la France.

Wilson avait également dit que les torts causés à la France devraient être réparés, il n'avait cependant pas précisé lesquels. Dans le traité de Versailles, les alliés déclarent que l'Allemagne est considérée comme seule et unique responsable de la guerre, et que, par conséquent, elle devra

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