Esclavage

        ESC LAVAGE

Sommaire

1. Préface

1. 5 continents, 5 personnages, 5 histoires

1. L’Europe : Mulâtresse solitude
2. Asie : Iqbal Masih
3. Amérique : William Grimes
4. Afrique :
5. Océanie : John G. Paton

III. Une lutte pour les droits de l’homme

Préface

L’esclavage est le terme utilisé pour désigner l’exploitation d’autres Hommes, en les privant de leurs droits et surtout de leur liberté, les réduisant au statut d’objet que l’on peut acheter et vendre.

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2) Asie[pic 5]

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1. Histoire d’un symbole de la lutte contre l’esclavage.

Iqbal Masih est un jeune pakistanais, né en 1983 dans la ville de Murīdke, à l’Est du pays. A l’âge de 4 ans, il est vendu par ses parents pour 12$ à une fabrique de tapis pour rembourser une partie de  la dette familiale. Iqbal travaillera 12 heures par jour pendant 6 longues années enchaîné à un métier à tisser et sous-alimenté pour limiter sa croissance.

 A 11 ans, il réussit à s’enfuir de l’usine avec quelques-uns de ces camarades et le calvaire prend fin grâce à Eshan Khan, président de la ligue contre le travail des enfants (BLLF), son libérateur, qui lui redonnera le goût de vivre et la rage de se battre. Iqbal devient alors le symbole de cette jeunesse esclave martyrisée. Il parcourt son pays et le reste du monde afin d'alerter l'opinion internationale.

En janvier 1995, il participe à une Convention contre l'esclavage des enfants à Lahore. Il se rend en Suède et aux États Unis, où il reçoit un prix de la firme américaine Reebok.

Il meurt le 16 avril 1995, à seulement 12 ans, assassiné sur son vélo, le corps criblé de plomb gisant sur la lande de Chapa Kana Mill, près de Lahore (Pakistan). Il avait reçu des menaces de la "mafia de l'industrie du tapis" comme l'affirmait Eshan Kahn. La police pakistanaise écrira dans son rapport : "l'assassinat résulte d'une dispute entre un paysan et Iqbal". Histoire sordide d'un porte-parole qui devenait gênant. Les pistes de ce meurtre sont brouillées alors que la Commission des droits de l'homme du Pakistan a "adopté" la version de la police.

L’Auteur Italien Francesco d’Adamo raconte l’histoire de ce courageux jeune homme dans son livre «Iqbal, un enfant contre l’esclavage ».

1. Les conséquences du combat d’ Iqbal Masih à l’échelle nationale.

Grâce à sa participation aux conférences internationales visant à sensibiliser le monde sur les droits niés des enfants exploités du Pakistan (ils sont à cette période plus de 8 millions à vivre dans des conditions similaires aux siennes avant sa libération), le message d’Iqbal semble être entendu. En effet, les autorités pakistanaises, sous la pression internationale et celle de l’activisme local, sont contraintes à fermer plusieurs dizaines d’usines et ainsi de sauver plusieurs milliers d’enfants d’un destin tragique et d’une mort précoce liées aux conditions de vie.

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