Engagement volontaire des étrangers dans l'armée française
Fiche de lecture : Engagement volontaire des étrangers dans l'armée française. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Pomi • 6 Mai 2015 • Fiche de lecture • 241 Mots (1 Pages) • 770 Vues
L’engagement volontaire des étrangers dans l’armée française dépend du nombre d’années d’installation des immigrés en France.
Les immigrés bénéficiaires du droit d’asile n’avaient pas le choix, puisqu’ils devaient fournir des prestations à leur pays d’accueil.
Les immigrés de longue date, eux, choisissaient de s’engager ou non, qu’ils soient juifs ou non.
Plusieurs raisons poussaient à l’engagement :
l’antifascisme et le désir de servir le pays d’accueil
souhait d’une naturalisation par la suite
obtention de masques à gaz pour leur Famille ( ?)
faire comme les autres.
Or comme le soulignait J.L Crèmieux-Brilhac (ancien résistant et historien français sur la Seconde G.m, mort en 2015) les volontaires étrangers ne constituaient pas une priorité pour l’armée, car beaucoup de militaires n’aimaient pas leur présence.
- En février 1940, des mesures sont prises pour limiter le nombre de juifs étrangers dans l’armée. A la même époque, la peur de l’espionnage amène à soupçonner également les allemands, les autrichiens et les communistes.
- Des bureaux de recrutements spécifiques vont alors ouvrir, où beaucoup de juifs s’inscriront, notamment à la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme.
Les volontaires laissaient leurs documents nécessaires aux bureaux. Ceux-ci les transmettaient aux autorités militaires.
Les volontaires étaient alors convoqués pour une visite militaire. S’ils étaient aptes, un document les autorisant à souscrire un contrat avec l’armée française leur était fournit. Ensuite, ils partaient dans un centre d’instruction, puis étaient incorporés.
Cependant, un fort antisémitisme régnait dans certaines troupes. De plus, le matériel fournit était souvent désuet et l’instruction était partielle.
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