Cahiers de doléance d'Annay
Commentaire de texte : Cahiers de doléance d'Annay. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar boubou62150 • 1 Octobre 2017 • Commentaire de texte • 1 239 Mots (5 Pages) • 1 834 Vues
Cahiers de doléance d'Annay
L'introduction :
1. Présentation du document
- Nature : C'est un extrait de cahier de doléances, c'est un document préalable de la réunion des états généraux de France, un document que chaque corporation, chaque village, et bailliage mais aussi chaque ordre du royaume à savoir Noblesse, Tiers-État, Clergé doit rédiger. Le cahier de doléance contient les griefs, et les propositions de réforme que les sujets à leur roi. C'est un média de relation entre le roi absolu et ses sujets. Pour le Tiers-État, chaque paroisse rédige un cahier de doléance à la campagne puis au niveau du bailliage un cahier de synthèse des différentes doléances est effectués.
- Auteur : Ce cahier est rédigé par l'assemblée des habitants du village d'Annay dans la province d'Artois (il s'agit du sud de l'Artois, à la frontière avec la province picarde). Annay est composé de 850 habitants répartis 212 feux. Seulement une minorité d'habitants ont signé le procès verbal. (Alors que au Nord la moitié des habitants savent écrire, contrairement au sud. Il y a des petites écoles organisés par des curés)
- Date et contexte : Après le succès de la guerre d'indépendance américaine le royaume de France est lourdement endetté, ils ne parvient plus à rembourser ses emprunts, le budget est aspiré par le remboursement des intérêts des emprunts. L'état frôle la banque route. Plusieurs projets de réforme sont tentés dans les années 1780/1788, tous ces projets aboutissent à des échecs en raison de résistances variées. Face à cette impasse politique, on convoque les états généraux pour trouver une solution aux problèmes financiers. Louis XVI se résout le 24 janvier à convoquer les états généraux du royaume de France, ce que la monarchie n'avait pas fait depuis 1614. Se mets alors en place dans les provinces un double processus de rédaction des cahiers de doléances et d'organisation des élections des représentants des trois ordres pour les état généraux.
Quelles sont les revendications d'une communauté rurale du Nord peut porter en 1789 ? Ces revendications ont elle une portée uniquement localiste ou plus national ? Peut-on déceler des signes de politisation ?
Ce texte s’articule entre revendication nationale et doléance à caractère localiste, la communauté rurale d'Annay se conçoit comme une communauté rurale libre dans une nation redéfinit. Elle est dite à se titre un ensemble des droits et des devoirs des citoyens ruraux face à l'état. Pour autant la dimension localiste reste très présente dans la dénonciation du seigneur et de l'église .
I/ Des communautés rurales libres dans une nation rédifinie
A. Représenter la nation
Via l'article 1 qu'on explique. La grande idée à développer c'est que depuis le milieu du 18e siècle une revendication demande que tous les citoyens décide et participe aux élections tant au niveau locale que provinciale. C'est une spécificité quand le royaume démarre à se penser comme une nation dans la seconde moitié du 18e siècle. Les hommes veulent participer au gouvernement qui les dirigent. Cette revendication est comprise des hommes politique, l'archevêque Loménie de Brienne créer des assemblées provinciales et des assemblées de notable de Calonne. La polémique liée au vote par ordre. Normalement aux états généraux chaque ordre possède une voix, les ordres privilégies se retrouvent avec 2 voix alors que le Tiers-État en possède une seul. Le Tiers-État veut un vote par tête. Ici les ruraux veulent aussi que l'assemblée provinciales d'Artois fonctionne avec un vote par tête plutôt que par ordre. Ils veulent aussi que les ruraux soient représentés par des députés.
B. L'attachement aux libertés provinciales
En 1789, les français ne sont pas révolutionnaire. Leur conception politique sont fortement ancrés dans l'ancien régime. Ils ne demandent pas la disparition des privilèges, coutumes, traditions. Exemple les articles 13 et 14 prouvent combien les privilèges ne font pas l'objet de contestation. La coutume d'Artois, et les tribunaux d'Artois dans leur spécificité localiste font l'objet d'une défense.
C.
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