CNED BTS MUC DEVOIR 1 ECO DROIT
Documents Gratuits : CNED BTS MUC DEVOIR 1 ECO DROIT. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar FRIPOUILLE93 • 11 Juin 2014 • 1 791 Mots (8 Pages) • 1 781 Vues
DEVOIR 1 – ÉCONOMIE/ DROIT
PREMIERE PARTIE : ÉCONOMIE GÉNÉRALE
Question 1 :
Les raisons pour lesquelles les constructeurs automobiles ont réduit leur capacité de production en 2008 et 2009 sont dues principalement à la crise financière intervenue à la mi-2008 et au ralentissement économique.
La production mondiale d’automobiles, après avoir baissé en 2008, a chuté de 13% en 2009.
L'industrie automobile, aussi bien européenne qu'américaine, est la première grande victime de la crise financière. Les ventes s'effondrent de part et d'autre de l'Atlantique. Les annonces de fermeture d'usines se multiplient.
On constate également une évolution de la géographie mondiale du secteur de la production automobile s’est déplacé vers les zones émergentes comme par exemple la Chine. Contrairement aux Etats-Unis, ou l’activité automobile a baissé de 50% en 2007, le marché automobile chinois résiste à la crise.
L'industrie automobile est d'une extrême sensibilité aux variations de consommation. Il est facile pour les ménages ou les entreprises de retarder de six mois, voire plus, l'achat d'un véhicule, alors qu'il s'agit d'un poste lourd pour le budget. Ensuite, l'industrie automobile subit de plein fouet la crise du crédit. Dans les pays développés, la plupart des voitures sont achetées à crédit. Lorsque l'accès à celui-ci est plus difficile, l'impact sur les ventes est immédiat.
En période faible croissance économique, le marché de l’automobile en souffre directement car les consommateurs hésitent à effectuer une dépense en capital pour remplacer une voiture qui souvent est encore en bon état de marche.
Question 2 :
La demande de véhicules industriels en France en 2009 est mitigée.
En effet, d’un côté, une hausse de 10% des ventes de voitures particulières, et de l’autre, des baisses très significatives pour les véhicules utilitaires (-19% pour les véhicules utilitaires légers et -38% pour les véhicules industriels).
Les éléments qui sont susceptibles d’expliquer cette évolution sont :
La fin des mesures d’incitation telles que la prime à la casse.
La Fiscalité liée à la production
Le problème de compétitivité de l’industrie française par rapport à celle des autres pays de la zone euro
Le poids élevé des charges sociales sur les salaires
La dérive des coûts salariaux depuis 2000
L’intensité de la concurrence sur le marché européen
Des augmentations des taxes sur les carburants
Question 3 :
La phrase « Cependant, le problème de la compétitivité en France, pays ou ils produisent le plus et ou ils se fournissent beaucoup, constitue un frein au développement, sur lequel devraient porter d’importants et rapides d’efforts » signifie que :
La fiscalité et le poids élevé des charges salariales constituent un frein au développement et freinent la compétitivité des constructeurs français sur le marché de la zone euro. Ces deux facteurs sont des obstacles importants pour la compétitivité des constructeurs français.
La fiscalité des entreprises a été allégée par la loi des finances de 2010 par la suppression de la taxe professionnelle.
Des dispositifs d’allègement sur les bas salaires, la création de contrats aidés ont été également mis en place afin d’alléger les coûts salariaux.
Question 4 :
L’externalité négative liée à la commercialisation de véhicule automobile est la pollution. Ainsi l’Etat a instauré d’une part une prime à la casse (près de 600 000 véhicules primés en 2009) qui octroyait une compensation financière contre la mise à la casse d’un véhicule de plus de 10 ans lors d’un achat d’un véhicule neuf et d’autre part la mise en place d’un bonus pour les véhicules les moins polluants et d’un malus pour les plus polluants. L’efficience du transport routier s’est amélioré car de moins en moins de CO2 est rejeté.
L'État doit intervenir pour corriger les défaillances du marché, pour faire supporter le coût des externalités négatives à celui qui les génère et afin qu'il puisse les prendre en considération dans son analyse des coûts et dans ses choix. Ainsi, l'État va taxer les entreprises qui génèrent un déservice pour autrui et va subventionner celles qui dégagent une utilité pour l'environnement ou autre. C’est le principe du « pollueur payeur ».
Question 5 :
Le calcul du taux d'ouverture est:(exportations+importations)/2/ PIB * 100
En 2008, le taux d’ouverture du secteur de l’automobile était de 439%, ce qui signifie que ce secteur est soumis à une forte concurrence.
Source : http://www.tresor.bercy.gouv.fr/TRESOR_ECO/francais/pdf/2011-014-95.pdf
Question 6 :
Les fondements des théories de l’échange international sur lesquels repose la commercialisation des véhicules et des composants automobiles au niveau mondial sont :
La commercialisation des véhicules et des composants automobiles repose sur la théorie du libre échange fondé sur une logique de spécialisation. La main d’œuvre étant beaucoup mois chère, la fiscalité allégée dans les pays émergents, il est intéressant de produire les véhicules dans ces pays pour ensuite les importer en France. Le coût de revient est inférieur et permet au constructeur de réaliser une marge plus importante.
On peut noter que ce libre-échange ne profite pas à tous les pays car les pays pauvres se voient imposer une spécialisation par les pays développés à économie de marché (PDEM) et les inégalités économiques persistent.
Le libre-échange est également partiel car les constructeurs automobiles sont en général des firmes multinationales qui produisent leurs biens dans les pays qui offrent le plus d’avantages en termes de coûts et vendent dans les pays où la demande existe.
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