L'historien et les mémoires de la guerre d'Algérie
Cours : L'historien et les mémoires de la guerre d'Algérie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar trouvetout • 1 Octobre 2017 • Cours • 810 Mots (4 Pages) • 544 Vues
Chapitre 1 : L'historien et les mémoires de la guerre d’Algérie
I-Jusqu'en 70, s'impose une mémoire « officielle » de la guerre d'Algérie
A- Pendant le conflit lui-même
- mémoire → très contrôlée parce que en 1955 = loi censure des médias
- FLN (front libéral nationale) = s'impose comme le seul représentant (1954)
B- Années 60 ,70 : « la solitude des porteurs de mémoire »
- porteurs de mémoires : anciens combattants → 2millions ; pieds noirs → 1 million et les dirigeants et harkis → 20 000
- société française veut tourner la page → pcq 30 glorieuses
- loi d’amnistie → 1974 qui annule toute les condamnations de l'accord d'Evian (62)
- en 81 quand Mitterrand arrive au pouvoir → impose une loi en 49,3 pour réintégrer les généraux
- Etat rend difficile le travail de l'historien → archive difficile d'accès
→ monument de commémoration dans le square Alsace-Lorraine où il y a graver les noms de l'OAS
C- En Algérie, s'impose une lecture héroïque du conflit
- un seul héros : le peuple
- une guerre asymétrique → armée très équipé et à l'inverse un peuple apeuré
- l'arabisation → exclure toute trace du passage français
→ pour faire oublier 2 raisons importantes : - une véritable guerre civile (54-62)
- après indépendance → conflit dans le FNL pr prendre pouvoir en 65 avec un cout d'Etat avec le colonel Bourmedienne
II Dans les années 80/90, l'émergence des mémoires et le passage à l'histoire
A- Un nouveau contexte en guerre
- les nouvelles générations deviennent exigent → « marches des beurs » : 2 jeunes français protestent sur la difficultés à vivre dans la société française car il y a beaucoup d'actes racistes
- fin 70 : la révolte des Harkis
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B- Le travail des historiens est encouragés par les pouvoirs publics
- En 1979 → réglemente accés aux archives en imposant de donner toute les archives aux ministères (délais de 30 ans sans y toucher)
→ mais historien peuvent avoir une dérogation (accès avant 30 ans)
- historiens à retenir : Benjamin Stora, Sylvie Thenault et Raphaelle Branche
- 1983 : admet l'existence d'une guerre → comémore
- 1999 : rentre au programme du bac
→ en 2001 : 40 après le 17 octobre 1961 on installe une plaque sur le pont St Michel
→ en 2002 : Quay Branly
C- « Les retours de mémoire » dans « l'ére du témoins »
- période de libération de la parole avec la télévision → documentaire
→ « une guerre sans nom » en 1992 et «l'ennemi intime » en 2002
- mais aussi des témoignages de militaires → Paul Aussaresses (torture en 2000) et Marcel Bigeard
D- L'Algérie est boulversée par de multiples contestations
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