Henry de Penanster
Chronologie : Henry de Penanster. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 6 Novembre 2013 • Chronologie • 417 Mots (2 Pages) • 982 Vues
souvent les souvenirs de cette période. Il travaille à Paris, où il a un appartement.
Rien ne le prépare à la guerre. Épicurien et proche de la terre, il se dit « défenseur des valeurs païennes et en particulier de la cueillette des cèpes à la saison des châtaignes » (p. 15), et défnit Dieu comme « un petit bonhomme sans queue » (Ibid.). Il vit la mobilisation dans une sorte d’inconscience, renforcée par sa rencontre avec Clémence. Son arrivée au front lui évoque « un temps de rentrée des classes, beau et chaud » (p. 21). Il faudra qu’il assiste à la mort d’un homme de sa section pour qu’il admette que « la rentrée des classes est terminée » (p. 26).
Il adopte tout au long du récit une certaine distance face aux évènements, regrettant simplement avec ironie cette « défaite sans combat » (p. 42) et l’absurdité de sa blessure aux premiers jours de la guerre qui le prive d’histoires épiques à raconter par la suite.
Sa claustration à l’hôpital développe chez lui la réfexion, l’entraide et, paradoxalement, puisqu’il ne peut plus parler, le sens de la communication.
Henri de Penanster
Aristocrate breton et capitaine de cavalerie blessé dans l’Argonne. Profondément croyant, il passe une partie de son hospitalisation à sculpter une Vierge de bois. Ses camarades vantent sa distinction.
Pierre Weil
Aviateur juif gravement brulé dans l’attaque de son appareil par l’ennemi. Il arrive chez « les esquintés de la tro « visage parfait » (p. 61). Il a passé une enfance heureuse dans le Périgord et évoque souvent les souvenirs de cette période. Il travaille à Paris, où il a un appartement.
Rien ne le prépare à la guerre. Épicurien et proche de la terre, il se dit « défenseur des valeurs païennes et en particulier de la cueillette des cèpes à la saison des châtaignes » (p. 15), et défnit Dieu comme « un petit bonhomme sans queue » (Ibid.). Il vit la mobilisation dans une sorte d’inconscience, renforcée par sa rencontre avec Clémence. Son arrivée au front lui évoque « un temps de rentrée des classes, beau et chaud » (p. 21). Il faudra qu’il assiste à la mort d’un homme de sa section pour qu’il admette que « la rentrée des classes est terminée » (p. 26).
Il adopte tout au long du récit une certaine distance face aux évènements, regrettant simplement avec ironie cette « défaite sans combat » (p. 42) et l’absurdité de sa blessure aux premiers jours de la guerre qui le prive d’histoires épiques
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