Chronique Marianne

Chronique Marianne

C’est l’un de nos symboles. Nous connaissons tous cette femme, allégorie de la République, représentée coiffée d’un bonnet phrygien, seins nus, portant notre drapeau national. Mais Marianne n’est pourtant pas notre emblème national. Savez-vous son histoire ? (son début chronique)

Les premières représentations d'une femme à bonnet phrygien, allégorie de la Liberté et de la République, apparaissent sous la Révolution française. Le bonnet phrygien est en effet le symbole de la Liberté. Sa signification remonte dans l’Antiquité, où les esclaves affranchis portaient ce bonnet, dans la Rome et la Grèce Antique. Mais un bonnet ressemblant coiffait aussi les marins et les galériens de la Méditerranée et les révolutionnaires venus du Midi auraient repris ce bonnet durant la Révolution. (Son court ou silence)

Mais pourquoi cette femme a été baptisé Marianne ? Aujourd’hui, rien ne nous permet de croire avec certitudes sur son origine d’appellation, mais plusieurs hypothèses ont fait leurs chemins. La plus connue, et celle partagée par le site de l’Elysée, d’où je tiens ces informations et que je vous invite à aller voir, est que le prénom Marie-Anne est très porté en France à cette époque. Ce prénom représente donc le peuple. Mais les contre-révolutionnaires l’ont également appelé, par dérision, la République. (son court ou silence)

Mais sous la IIIème République, Marianne connait une popularité sans nom. Ses statues et surtout ses bustes se multiplient, en particulier dans les mairies. Plusieurs types de représentation se développent, selon que l'on privilégie le caractère révolutionnaire ou le caractère "sage" de la Marianne : le bonnet phrygien est parfois jugé trop séditieux et remplacé par un diadème ou encore une couronne. (son court ou silence)

Mais la constitution de 1958 lui préfère le drapeau tricolore comme emblème national. Malgré cela, Marianne est aujourd’hui figure de proue de notre République, de ses valeurs et de notre Liberté. D’ailleurs, elle figure toujours sur des timbres postes ou sur des œuvres artistiques.

Voilà chers auditeurs ! Vous savez aujourd’hui d’où vient Marianne ! Merci et à bientôt sur Radio M ! (son fin chronique)

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