Napoléon еt L'économie
Analyse sectorielle : Napoléon еt L'économie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar histoireparis • 4 Avril 2015 • Analyse sectorielle • 2 016 Mots (9 Pages) • 599 Vues
Napoléon et la dette publique conférence 16 mai Fondation Napoléon –Pierre Branda.
20 brumaire an VIII conseil de ministres, de finance.
Baudin ministre finance nommé le matin, en poste pdt 14 ans ; EN CAISSE : 167 000 francs : à peine de quoi financer 1 après-midi de dépense.
On réunit les 12 principaux banquiers, à Saint-Cloud. Discours de Bonaparte à eux. Le changement vaut 12 millions de francs. Les banquiers sont d’accord pour prêter. Mais finalement non et les 12 millions ont finalement été 3. pour les 9 manquant, l’Etat gage sur la loterie nationale. Bonaparte soutenu par la finance ? On voit bien que non du coup. Et il a voulu emprunter, contrairement à ce qu’on dit.
Régence : Law (qui était amateur de stats), bulle. Méfiance envers le papier et emprunt public en a résulté.
Louis XV qq dévaluations : n’a pas instauré non plus confiance.
Guerre indep am. Régime emprunte plusieurs milliards : dette publique monte à 80% du PIB ou disons du revenu national (anachronisme). Comme aujourd’hui.
Autre parallèle avec 1789 : intérêts de la dette en 1788-1789 étaient aussi le 1er poste de dépense.
Turgot / Necker ont essayé des réformes mais bloquées.
Défiance avec l’affaire du collier de la reine. Pas vraiment de confiance dans le pouvoir royal.
1780’s : opération transparence. Ancien régime pour confiance des sujets et finance on publie compte de la monarchie dans la France entières : grande polémique suscitée.
Ira jusqu’à publication du livre rouge par convention qui fera scandale même si pas grand-chose.
Comptes publiés chaque année par Bonap (à ses citoyens) puis Napoléon (à ses sujets). Transparence pour que citoyen voit à quoi sert ce qu’ils paient.
Etats généraux avec Brienne pour finance.
Mirabeau « tous les impôts anciens seront surement supprimés ». Français n’ont plus payés du coup, donc une certaine disette.
Talleyrand a suggéré biens de église vendus : pour aller vite on a mis des bons : les assignats (terme provençal) : provoquent 2nde crise financière. 94 pénurie. Paysans ne veulent pas payer assignats, pas à cause de insuffisance des récoltes mais de monnaie.
Assignat exemple de cycle économique particulier. Circule vite, devient spéculatif, cycle immobilier beaucoup plus long : écart se créé, confiance baisse. Distance entre monnaie et immobilier. Comme pour les subprimes.
Assignat 95. Déprécié 98%. Première hyperinflation moderne. 2eme : Allemagne, 1922. Amène le Directoire à se séparer de l’assignat. A cause de l’assignat, interdit aux directeurs de faire grèves ?
Assignat = monnaie de singe.
Directoire enlève assignat et revient aux espèces qui étaient juste toujours connus.
Assignat brulé en place publique.
Autre monnaie émis par le Directoire, cette monnaie dure 6 mois.
Or et argent, en partie pourquoi on envoie Bonaparte en Italie où bcp d’or et d’argent.
Dette pas supprimée, mais pas remboursée ; idée 1993 Cambon ministre des finances. Pendant Terreur, donc s’inscrire à Paris c’est compliqué, des gens se sont qd même inscrits (la moitié = 2,5 millions personnes)
Grande partie de dette contractée en Suisse. Monarchie avait créée des pdts financiers très complexes : ex : « immortels de genève » avec un intérêt de 6 ou 7%.
On ne payait pas non plus les intérêts.
Liquidation des 2/3 : échange dette contre 1/3 de bon papier et 2/3 de papier qui valait rien. Dette publique divisée par 3. côte directoire baisse car les rentiers ne sont pas contents.
Etat était le pire emprunteur de France.
1 diamant vendu par une banque d’amsterdam aux Etats-Unis.
Donc Bonap arrive dans un climat détestable. Il veut rétablir l’autorité : méthode du donnant-donnant/ des citoyens donnent à l’Etat, Bonap et Bodin fait 1 loi : si vous ne payez pas d’ici 1 mois, vous perdez tout. » : ça marche ! Donc des sous rentrent.
Autre principe : de ne distribuer en argent que ce qu’on a et ce qu’on va recevoir sous peu. [ça, c’est pendant la période critique]
A l’époque on est dans calendrier révolutionnaire, donc ce sont des décades.
« masses de granits » : réforme de l’administration fiscale : calcul de l’impôt alors pour trucs municipaux (à peu près de 3 ans de retard). Feuilles pas envoyées aux gens donc pouvaient pas payer. Donc Bonap fait une organisaiton centralisée qui en qq mois rattrape le retard.
réforme de la perception. Remplacée par un système entièrement public.
Franc germinal, bon pour confiance. Aspect technique sur or et argent. Franc devenu monnaie de compte sous la France ; avant, sous Ancien régime, unité de mesure, change qui pouvait varié, inspiré par confiance. Prix en FRC, tu paies en FRC, il n’y a plus de pbm de change.
Banque de France. Régule crédit. En + est devenu 1 banque de refinancement pour l’Etat, comme Angleterre. Bien pour Etat et structure financière globale.
1799-1800-1801.
on a créé en 1800 obligations des receveurs généraux. Remboursé quand impôts rentraient, échéance courte, 1 sorte d’emprunt (semi-public) : avances sur recettes. Les 1ers négociés à un taux de 40% ! 1 assos de banquier était chargé de les négocier.
- caisse d’amortissement : cautionnement des gens de chaque département qui percevaient impôt. 1ers taux de 40%, vont descendre progressivement mais 18 mois plus tard : va coûté cher à l’Etat. Mais après ça on connaît du succès, taux baisse. 15% deuxième année (encore bcp). Baudin arrive à baisser, on passe de banquiers aux perceveurs généraux.
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