Montesquieu, lettres persanes

Cette oeuvre est un roman épistolaire (c’est à dire que ce roman est uniquement constitué de lettres) même si il peut être difficile de distinguer un schéma narratif (il peut donc aussi être considéré comme un journal de voyage). Il a été écrit par Montesquieu. Montesquieu est un philosophe et penseur politique français ayant vécu au XVII et XVII siècle. Il est parfois considéré comme un philosophe des lumières, en effet il prône des valeurs morales comme la liberté ou bien la raison. Il défendra et développera dans l’un de ses autre s ouvrages importants, « L’Esprit des lois », l’idée de la séparation des trois pouvoirs. En effet, selon lui, si tous ces pouvoirs sont en possession d’une seule personne, le sytème politique est sans liberté, puisque la personne au pouvoir pouvait en abuser. Ce livre a été publié en 1721, anonymement, à Amsterdam. Cette oeuvre raconte donc le voyage à Paris de deux persans, Usbek et Rica, qui entretiendront une correspondance avec leurs amis ou compatriotes restés en Perse. Pendant ce voyage, qui durera huit années, les deux personnages feront part de leurs observations par écrit sur la vie et les coutumes (politiques/sociales) en France.

Montesquieu n’est jamais allé en Perse, cette oeuvre est une fiction, les personnages n’existent pas même si certains événements sont inspirés de fait réels (persécution recherche??? apparement déporté par Abbas Ier.??), cette oeuvre n’est donc pas une source primaire.

À travers ce livre, Montesquieu critique la vie sociale, la politique (Montesquieu est contre l’absolutisme) en France. Il va aussi, au travers de cette oeuvre, critiquer la religion, ainsi que la condition de la femme (parallèle entre le harem de Usbek et la cour de Louis XVI) que ce soit en France ou ailleurs. C’est donc une oeuvre philosophique et critique/satirique.

Dans la lettre 86, Montesquieu dénonce surtout l’intolérance de la religion principale d’une nation vis à vis des religions secondaires de cette même nation, il va aussi faire un parallèle entre la persecution des Arméniens et des guèbres et la politique de violence et de persecution ré instaurée par Louis XVI, le monarque de l’époque. C’est parce qu’il critiquait cette société française du XVII siècle, qu’il a préféré publier anonymement, afin d’éviter d’être censurer.

Cette lettre est donc extraite de ce roman et elle n’est à priori pas traduite. Le fait que ce livre utilise et s’inspire de l’Orient (utilisation des dates du calendrier musulman/ le harem de Usbek…) permet d’attirer ou d’accrocher le lecteur, puisque l’Orient était à la mode à l’époque. De plus, comme ce sont ces étrangers qui donnent leurs avis et critiquent la société française, cela permet de donner un aspect assez naïf à cette critique. Alors que en fait, c’est Montesquieu qui critique certains aspects de cette société française.

Dans la première partie de la lettre, donc du début à « … religion qu’on voulait rendre si florissante. », Usbek parle de deux événements ayant eu lieu en Perse, le premier étant le projet de Cha-Soliman de forcer tous les Arméniens de Perses à quitter le pays ou bien à se convertir à l’islam. Heureusement, le projet n’a pas été exécuté, si il l’avait été, cela aurait fortement impacté l’industrie perse. En effet, les arméniens

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