La guerre froide

Introduction et contexte historique[pic 1]

Cette œuvre est une affiche réaliser par Efim Dolgorouki en 1949 et commandité par l’URSS. Elle comporte un dessin en plusieurs parties réparties sur deux plans différents ainsi qu’un titre et plusieurs autres parties lettrées écrites en Russe. L’œuvre a été réaliser au tout début de la guerre froide opposant deux superpuissance : les états unis et l’URSS de la fin de la seconde guerre mondiale jusqu’en 1991. Les affrontements de cette guerre froide ne se traduisent par une véritable guerre mais prend des formes diverses, comme le recours à la propagande idéologique ou la concurrence scientifique, notamment dans le domaine spatial. En 1946, un rideau de fer s’érige entre l’est et l’ouest de l’Europe, dont le célèbre mur de Berlin (1961) qui sépare l’Allemagne en deux. Pour contrecarrer l’influence communiste, les états unis sous le direction du président Harry Truman, propose une aide économique massive à tous les pays d’Europe : c’est le plan Marshall. Les pays européens se séparent en deux blocs aux doctrines opposées. Le premier, à l’Ouest, est anti-communiste, le second, à l’est, est anticapitalisme. Le camp de l’Ouest est unis par une alliance militaire : l’OTAN (Organisation du traité de l’Atlantique Nord). Le bloc de l’Est est dirigée par l’URSS est uni militairement par le pacte de Varsovie. De nombreuse crise opposeront les deux superpuissances, dont la première aboutira à la partition de l’Allemagne en RFA à l’ouest et la RDA à l’est, après l’échec du blocus de Berlin par Staline.

Description

(Partie dessin)

Au centre, un dessin gris de la statue de la liberté museler par une cadenas sur lequel figure le symbole du dollar, la liberté est surmonté d’un policier a tête de chien menassent brandissant un matraque et des menottes. De part et d’autre de la statue, quatre vignettes sont accompagnées d’un titre chacune. En haut a gauche est marqué en russe « liberté de presse », la vignette nous montre un homme portant un chapeau sur laquelle est marqué le nom Hearst et assit sur un sac de contenance inconnu. Le personnage semble souffler dans un papier journal enrouler duquel s’envole des canards avec les mots « diffamations » et « mensonges » tatoués en Russe. En bas a gauche figure la vignette nommé « liberté d’opinion », on peut y voire un homme au lunettes noires avec le symbole dollar tenant un verdict condamnant les sympathisant communistes. En haut à droite, la vignette intitulé « liberté individuelle » nous montre les pieds d’un homme de peau noire visiblement pendu par des personnes portant des tuniques et cagoules blanches. En bas a droite, figure la dernière vignettes intitulé « liberté de réunion et de manifestations ». On peut y observer des manifestants dont les banderoles rouges portent le mot « paix » et menacé par un groupe armé dans un camion flanqué du symbole dollar. A coté nous pouvons distingué la signature de l’auteur.

Au deuxième plan, nous pouvons voire des gratte-ciel plongés dans l’obscurité, dont un marqué des mots « Wall street » en russe.

(Partie lettré)

La partie lettré ne se compose que du titre écris en russe et disant « la liberté a l’américaine » une fois traduit en français.

Interprétation

La nation critiquée par l’auteur d’origine russe dans cette affiche sont les états unis, comme l’indiquent la statue de la liberté, l’aigle sur le képi du chien policier et finalement la Skyline des états unis ainsi que le nom Wall Street, une rue connu du quartier des affaires des états unis.

L’image de la liberté muselé et dominé par un policier  menaçant est un moyen de diaboliser les états unis et stigmatiser ce que l’URSS considère comme un double langage des états unis : il vanterait la liberté sans la mettre en pratique.

Par ailleurs nous pouvons observer que les libertés dessiner en vignettes ne sont que des liberté fondamentale et sous entende la persécutions des communiste aux états unies hormis celle de la liberté individuelle.

La vignette intitulé « liberté de presse » représente William Randolph hearst ,un célèbre patron  de presse américain, connu pour son anti-communisme. Ses journaux représenté par des canards avec les mots diffamations et mensonges.

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