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Pour connaître la vérité, faut-il nécessairement en passer par l'erreur ?

Résumé : Pour connaître la vérité, faut-il nécessairement en passer par l'erreur ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  25 Avril 2020  •  Résumé  •  1 686 Mots (7 Pages)  •  1 174 Vues

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Introduction :

C'est une habitude que d'entendre que l'être humain prend l'Histoire comme référence pour ne pas reproduite ses erreurs d'antan. Cela pose malgré tout un problème, les Hommes font sans cesse des erreurs, dans le temps, il ne faut pas juste savoir ce qu'elle sont pour ne pas les reproduire, personne n'en ferait plus jamais. Comme nous le dit HEGEL, la leçon que l'on peut apprendre, c'est que l'être humain ne retient rien de ces expériences passées, sinon plus aucune erreurs ne seraient commises. Néanmoins, l'Homme peut s'améliorer, il peut progresser, se perfectionner dans ce qu'il a déjà réalisé : Si l'être humain n'était pas capable de surmonter ses erreurs, il n'y aurait pas de progrès sociétaux. Donc, en quoi l'erreur nous aide-t-il à connaître la vérité ?

Si, en d'autres termes, il faudrait se tromper pour ne plus commettre cette erreur, n'est-ce pas une illusion de ne plus avoir cette erreur, est-ce cela la vérité, est-ce cela l'expérience de l'erreur ? Le plus dur ici si l'erreur et la vérité sont deux concepts opposés, alors ils se chassent, en allant vers lui, il s'éloigne de l'autre.

Si on catégorise l'erreur comme l'opposant de la vérité et inversement, on ne définit rien. Mais on peut se poser la question suivante : En quoi l'erreur peut-elle nous éloigner de la vérité ? Nous répondrons à cette question en deux parties, nous allons d'abord nous intéresser à l'expérience de l'erreur et aux doutes et nous verrons ensemble l'expérience de l'erreur et de la vérité.

I- L'erreur et le doute

L'erreur est humaine : Chacun c'est déjà trompé, nul n'est infaillible. Cependant, il ne suffit pas d'avoir commis une erreur pour ne plus la reproduire ou trouver son remède. En effet, qui est instruit par l'erreur ? L'erreur est commise par chaque être humain, la comprendre et s'en inspirer est plus difficile, et malheureusement, cela ne se fait pas seul. Selon SENEQUE, le progrès est dans la volonté de progresser, car l'erreur n'est pas instructive de par son action, mais de par ses conséquences, c'est pourquoi nous pouvons reproduire les mêmes erreurs, sans y voir les conséquences. Comme nous le proposait TALLEYRAND (sur les nobles revenus en 1815) : « Ils n'ont rien appris, ils n'ont rien oublié », rien appris, le changement du monde, de leur société, et donc ils étaient là, à reproduire leur même erreurs politiques, qui leur avait coûté le pouvoir en 1789. Apprendre de nos erreurs est donc une possibilité, et non une obligation automatique. Cependant, pour retirer quelque chose de constructif de l'erreur, il faut avoir cette volonté, qui n'est pas évidente, de la surmonter pour se rapprocher du vrai... de la vérité, mais pour cela, il faut avoir conscience de son erreur, il faut que l'erreur me soit évidente, comme quelque chose qui soit loin de la vérité.

Le problème, c'est que l'erreur ne se présente jamais comme telle, car en faisant une action, si je savais que j'allais commettre une erreur, alors elle serait corrigée directement, et le fait de se tromper n'existerait pas. Une erreur est une erreur, quelque chose de faux, qui paraît être une vérité pour l'être humain qui la réalise. Cependant, elle le met loin de la vérité, en lui faisant espérer qu'il en est proche. On ne se trompe pas car l'erreur est elle-même trompeuse. Selon DESCARTES, il faut douter au moins une fois dans sa vie de tout, de tout ce qui n'est pas certain. Comme l'être humain ne sait pas quand il se trompe, alors il est fort probable, que nous soyons dans l'erreur beaucoup plus souvent que nous le pensons. Si nous recherchons la certitude, l'incontestable, il faudra faire comme si tout ce qui a pu nous induire en erreur était faux. Par cela, nous pouvons faire comme si nos sensations étaient fausses également. Et nous pouvons très bien nous tromper en réfléchissant, en pensant, en faisant certains raisonnements, et faire donc, comme si tous ces raisonnements étaient faux. Prenons l'exemple des rêves, nous avons une représentation fausse de la réalité, il se pourrait donc que tout ce que nous avons vécu, cru vivre, soit juste un rêve bien ficelé. Où sont donc mes certitudes ? Rien, sauf ce que nous dit DESCARTES « Je pense, donc je suis », car pour se tromper, donc selon DESCARTES, il faut être. « Je pense » me donne l'assurance de la vérité. Il s'agit donc d'une intuition immédiate en opposition avec le doute. En faisant du certain le symbole de la vérité et de l'intuition du cogito (je pense de DESCARTES) nous donne une idée claire et limpide par rapport au doute. Selon lui, la vérité s'oppose à l'erreur, bien que nous ayons un accès inspiré et instantané à la vérité, en étant opposé au doute. Le cogito de DESCARTES va donc donné une vérité qui n'est pas rectification d'une erreur commise.

Nous sommes faillibles, c'est une certitude, c'est ce que nous pouvons retirer de nos erreurs. Il faudrait douter

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