Opposition libérale à Charles X

Oral sur l’opposition libérale à Charles X

Le libéralisme, nous savons à peu près tous ce qu’est le libéralisme aujourd’hui. On en entend parlé au travers des chaînes d’informations, au travers des programmes économiques de certains candidats etc. Les idées libérales sont nées d’une opposition forte en France, premièrement à la révolution française et ensuite dès 1924 face à Charles X, ce qui donnera lieu à la révolution des trois glorieuses, les 28 , 29 et 30 juillet 1830. Le libéralisme est une doctrine visant à défendre les libertés de chaque individus, que ça soit la liberté d’expression, la liberté de penser, la liberté de manifester etc. Mais aussi les libertés économiques, comme la liberté d’entreprendre par exemple. Le but est de donner le plus de libertés possible aux entreprises pour qu’elles puissent faire du profit et par la suite d’accroître la croissance économique du pays.

Cette doctrine voit le jour pendant la révolution française de la part des Lumières, elle même inspirée de la glorieuse révolution anglaise qui a pour but de renforcer le parlement face à la couronne. Mais le 9 novembre 1799, Napoléon prend le pouvoir par un coup d’État « le coup d’État du 18 brumaire ». La doctrine libérale ne peut donc pas se mettre en œuvre sous l’empire. Mais après les « cent-jours » (période durant laquelle Napoléon reprend le pouvoir en s’échappant de l’île d’Elbe), c’est Louis XVIII frère de Louis XVI, qui est couronné. Son règne sera marqué par des compromis entre libéraux, bonapartistes et royalistes. En exemple, la charte constitutionnelle du 4 juin 1814, qui garde une conservation des valeurs royalistes comme dans l’article 13 « la personne du roi est inviolable et sacrée ». Elle va aussi garantir la liberté individuelle de chaque individus, par la liberté de la presse, le droit pour les français de publier leurs opinions etc.

Le 16 septembre 1824, le roi Louis XVIII décède et est inhumé en la basilique Saint-Denis, il sera par ailleurs le dernier monarque à recevoir ce privilège. La France a alors besoin d’un nouveau monarque, c’est donc le comte d’Artois (Charles-Philippe de France) frère de Louis XVIII qui prend le pouvoir. C’est un homme peu apprécié de la population.

Il sera couronné à la cathédrale de Reims le 29 mai 1825. Contrairement à son prédécesseur, Charles X est connu de la population pour être ce que l’on appelle un « ultra royaliste », c’est-à-dire quelqu’un qui s’oppose aux acquis de la révolution française ainsi que ceux de l’Empire. Mais par ailleurs, qui souhaite revenir aux valeurs que prônaient l’ancien régime. En effet, on peut le voir dès son sacre à la cathédrale de Reims, cela veut dire que Charles X renoue avec les valeurs passées de la monarchie française. Son affection profonde pour les valeurs de l’ancien régime n’est pas seulement vue dans le paraître, mais aussi par des lois, comme l’indemnisation des émigrés, il fait voter la loi du sacrilège, nous aurons l’occasion de revenir sur ces thèmes lors du développement. Une partie des français se sentent trahis, abandonnés, certains pensent à reprendre les armes comme en 1789. Charles X interdit la liberté de la presse, ce qui met inéluctablement au chômage les ouvriers qui travaillent dans les imprimeries. Le peuple est mécontent, cela se voit principalement à Paris, on se moque du roi. Au fur et à mesure, la colère augmente chez les partisans d’un régime plus libérale.

Nous allons donc nous interroger, sur les causes de cette contestation libérale. Dans un premier temps nous verrons les éléments déclencheurs de cette opposition, puis nous verrons en quoi elle consiste, comment elle se manifeste et enfin quelles en sont les conséquences pour la France.

I- Les éléments déclencheurs

a) La montée des ultras royalistes

b) La contestation libérale

c) Conséquences pour la France

a) La montée des ultras royalistes commencent avant-tout par la charte

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