Les Cathares
Fiche de lecture : Les Cathares. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Groubie • 4 Février 2015 • Fiche de lecture • 362 Mots (2 Pages) • 663 Vues
Au début du XIIIe siècle, le roi d'Aragon Pierre II et son beau-frère, le comte de Toulouse, soutiennent la cause des Cathares tandis que les rois chrétiens de Navarre épousent à chaque génération l'une des filles des émirs qui règnent sur la moitié sud de l'Espagne. Une alliance devient envisageable entre les Cathares et les Maures d'Espagne contre le catholicisme malgré leur conflit de 1212. Les princes d'Europe du Nord veulent à tout prix éviter cette nouvelle menace après l'expulsion des Sarrasins de Sicile un siècle plus tôt par les Normands. Ce sont du reste des seigneurs anglo-normands qui vont diriger les croisades d'extermination des Albigeois.
Leur obstination, leur anticléricalisme intransigeant, leur opposition à la hiérarchie catholique, à laquelle ils reprochent sa richesse ostentatoire et ses abus de pouvoir, et surtout l'assassinat du légat du Pape Pierre de Castelnau, en contradiction avec leurs propres principes, constituent les prétextes pour attirer sur les cathares les foudres de l'Église romaine[réf. nécessaire]. Néanmoins, c'est surtout l'idée de s'approprier les terres du Midi et de piller les riches villes où le catharisme prospère (comme Béziers) qui motive les seigneurs catholiques du Nord de la France dans l'appel de l'Église romaine condamnant les cathares comme hérétiques9. Ainsi que beaucoup d'autres mouvements dissidents ou contestataires[Lesquels ?], les cathares deviennent l'objet d'une lutte permanente. L'Église romaine tente d'en « purifier » la chrétienté occidentale en excluant systématiquement tout individu ou groupe mettant en péril le projet de société féodale qu'elle construit depuis le début du Xe siècle ; les cathares croient en effet à la réincarnation et les lois du sang, le machisme, le spécisme, etc., deviennent ce faisant caduques et injustifiables en théorie : le seigneur peut à sa mort se réincarner en serf, ou le serf en seigneur, l'homme en femme et vice versa, etc.9
Un critère qui sera souvent utilisé est leur refus du mariage, qui permettra de les nommer orgiaques et impies. Une prière des confréries corses porte toujours une mention de cette réputation de « satanales », lorsqu'elle dit, « chandeliers triangulaires aux cierges éteints », écho des vices qui se pratiquaient prétendument dans les églises, une fois les cierges soufflés, et qui renvoie à t
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