Le Retour Des déportés Dans Le Cher

Conclusion

En fin de compte, le retour des déportés politiques dans le Cher est un sujet assez peu traité par la presse de l’époque. En effet, leur retour se fait dans le quasi anonymat et l’on ne parle presque pas de leurs conditions de détentions dans les camps allemands, bien qu'il y ait quelques exceptions . Pour le retour de ces martyrs, des « maisons de déportés » soit, des centres d’accueil dans lesquels on s’occupait de l’administration (reconnaître le déporté, prévenir sa famille…) sont crées. A Bourges par exemple l’Hôtel de la Bécasse est emménagé en centre d’accueil. Pour une plus ample prise en charge, des associations de déportés sont même crées, exemple de le la Fédération Nationale des Déportés et Internés , Résistants Patriotes (FNDIRP) qui a été fondée au nom des serments des rescapés des camps de concentration. Leur but est de réinsérer les déportés dans la nouvelle société d’après-guerre.

Au final le retour des déportés dans le Cher est quelque chose d’assez obscur, surtout au niveau de la presse qui ne s’y intéresse que vaguement. Sans doute à cette époque ces rapatriés n’étaient pas leur principale occupation.

Ce dossier que nous vous remettons a constitué une part importante de notre année. Ainsi, par celui-ci, nous avons voulu nous souvenir de tous ces déportés, qui pour certains n'ont pas eu la chance de revenir et qui pour les autres ont vu leur vie altérée à jamais par ces épreuves. Il est de notre devoir d'apprendre ce qu'ont subi les déportés, au travers de leurs nombreux témoignages, de ne pas oublier et de transmettre leur histoire à ceux qui ne la connaissent pas, afin que plus jamais, de tels traitements inhumains ne se reproduisent.

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