Le Golfe du Morbihan
Fiche de lecture : Le Golfe du Morbihan. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pierre_durant • 5 Novembre 2014 • Fiche de lecture • 823 Mots (4 Pages) • 630 Vues
Le Golfe du Morbihan est reconnu internationalement pour la richesse de son patrimoine naturel et culturel, la diversité et la richesse de son patrimoine bâti, la beauté de ses paysages.
Le projet de PNR du golfe du Morbihan, ce sont 75 000 ha terrestres, une aire maritime de 13 000 ha « associée », 38 communes du bassin-versant du golfe, 160 000 habitants (en incluant Vannes), 35 000 ha de surface agricole et seulement 12 % du territoire classés en espaces terrestres protégés (zones NDs).
Ce territoire à l’éco-système remarquable, aux espaces maritimes composés d’îles et d’îlots, aux rias, aux presqu’îles, aux 27 000 ha de milieux humides abritant une faune et une flore rares, participe à l’image d’une Bretagne authentique et attractive.
Mais le revers de la médaille, c’est une croissance démographique qui a été multipliée par deux en 40 ans, une surface urbanisée multipliée par huit, 2 millions de touristes par an et 800 000 personnes embarquant chaque année sur les vedettes à passagers. Cette pression humaine est à l’origine de déséquilibres sociaux, économiques et environnementaux.
Le Golfe du Morbihan est pourtant l'un des sites français où le nombre de mesures de protection du milieu et des paysages est le plus élevé (Ramsar, Natura 2000, ZNIEFF, Espaces naturels sensibles…). L'importance des 12 000 ha de zones humides littorales à l'exceptionnelle productivité biologique lui a conféré une richesse ornithologique de valeur internationale. 20 grands types d'habitat d'intérêt communautaire y sont inscrits, dont 4 d'intérêt prioritaires.
Le projet Golfe c’est également 2 pays, 5 communautés de communes, 1 communauté d'agglomération, avec des réglementations et des schémas qui se superposent : 1 SMVM, 5 Scot (dont 4 en cours d'élaboration)
Ces nombreux dispositifs de protection du milieu naturel et des paysages, ces lois, ces schémas qui s’empilent ont montré leurs limites. L’absence de coordination et le laisser faire ont été dévastateurs pour ce territoire fragile :
l’espace littoral de plus en plus attractif est devenu de plus en plus rare et de plus en plus cher.
Des espaces naturels, des zones humides et des continuités écologiques continuent à être détruits ou morcelés.
La lente dégradation de la qualité de l’eau observée durant une dizaine d’années est le fruit des pressions combinées des activités agricoles, industrielles et des rejets domestique.
Le mitage et l’urbanisation consomment de plus en plus d'espace, banalisant les paysages, appauvrissant la biodiversité et contribuant à la disparition de certaines espèces…
Si rien n’est fait, cette politique au fil de l’eau se poursuivra avec un rythme de consommation foncière croissant, une difficulté accrue d'accès au logement des jeunes ménages dans leur propre commune et la mise en péril des activités conchylicoles de la Petite Mer.
En proposant en 1999 , le classement de cet espace en « Parc naturel régional », l’ensemble des élus régionaux reconnaissait qu’il s’agissait d’un des plus représentatifs de notre patrimoine breton ainsi que la nécessité d’agir pour qu’il
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