La Peine De Mort
Analyse sectorielle : La Peine De Mort. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar drymiz • 3 Mai 2015 • Analyse sectorielle • 779 Mots (4 Pages) • 661 Vues
La peine de mort
I. La peine de mort depuis ses débuts
La peine de mort est l'une des première sanction pénale, pour sanctionner les dommages causés, on retrouve des textes de la peine de mort depuis l'antiquité, dés les civilisations de Mésopotamie. Elle est basée sur la lois du Talion que l'on pourrait définir par œil pour œil, dent pour dent.
Cependant la Grèce Antique et Rome, avant apparition de l'Empire, ne l'utilisaient qu'en dernier ressort, ils préféraient davantage la torture ou la prison. L'Empire Romain fit élever la peine de mort au rang de spectacle en faisant combattre les condamnées, sous le nom de gladiateur, dans une arène.
Au cours du Moyen-Age, malgré la réticence de l'Église qui juge cette mort non-naturelle et choisie par l'homme au lieu de Dieu, le nombre de condamnés à mort a rapidement augmenter.
La peine de mort n'avait pas pour but de punir les gens mais de les faire souffrir et les humiliés publiquement pour qu'ils servent d'exemple et dissuader le peuple de reproduire les actes du condamné.
Pour cela différentes méthodes existaient:
-La pendaison était la peine la plus commune
-La décapitation était réservé à la noblesse, c'est une mort plus honorable
-Le bûcher pour les hérétiques ou les personnes accusées de sorcellerie
Au cours de la renaissance les philosophes des lumières redéfinissent la peine de mort, non plus comme une règle divine mais comme une punition du criminel, une vengeance pour la victime ou la famille de la victime, une protection de la population et une dissuasion pour la société. Au XVIIIe siècle la guillotine fut utilisée pour toutes les exécutions.
II. La bataille pour l'abolition
Lors du XVIIIe siècle la plupart des philosophes étaient pour la peine de mort. Mais ce n'était pas le cas de tous, en 1764 Cesare Beccaria publie Des délits et des peines, un ouvrage contre la peine de mort qui met en évidence son inefficacité car depuis ses débuts elle n'avait pas dissuader certains meurtries der passer à l'acte. Quelques années plus tard, en 1786 le grand duc Léopold 1er de Toscane qui abolit la peine de mort, pour la première fois en Europe, en Toscane, suivie un an plus tard de l'Autriche.
C'est durant ce siècle que la légitimité de la peine de mort est remise en cause et que le débat sur le droit du gouvernement de supprimer la vie commence. Au XIXe siècle ce courant abolitionniste se confirme, notamment chez les intellectuels comme Victor Hugo qui publie Le dernier jour d'un condamné en 1829 un roman qui critique cette peine. Mais au cours de ce siècle les tentatives d'abolition échouèrent toutes car la majorité des français étaient encore pour la mise à mort des criminels.
Après la deuxième guerre mondiale les exécutions furent de plus en plus rare et à la fin des années 1970 les politiciens se rendent compte de l'urgence d'un débats sur l'abolition de la peine de mort et dès la prise de fonction du président de la république
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