Fiche Pour Vous Aider à Préparer un DS de composition

Fiche pour vous aider à préparer le DS prévu au mois de janvier – composition

Rappel – Quelles sont les attentes du correcteur qui évalue une composition ?

Extraits du texte officiel (Bulletin officiel n°5 du 3 février 2011) :

« En histoire comme en géographie, [le candidat] doit montrer qu'il maîtrise les connaissances du programme. Pour traiter le sujet choisi, il produit une réponse organisée et pertinente, comportant une introduction, plusieurs paragraphes et une conclusion.

La formulation du sujet peut prendre des formes diverses : reprise (partielle ou totale) d'un intitulé du programme, question ou affirmation, problématique explicite ou non ; elle peut être brève ou plus détaillée. »

« L'épreuve d'histoire-géographie du baccalauréat de la série S a pour objectif d'évaluer :

- l'aptitude du candidat à mobiliser, au service d'une réflexion historique et géographique, les connaissances fondamentales pour la compréhension du monde et la formation civique et culturelle du citoyen ;

- la maîtrise des capacités acquises tout au long de la scolarité secondaire : à exploiter, hiérarchiser et mettre en relation des informations… »

Mais aussi la maîtrise du vocabulaire, la capacité à rédiger, à construire une réponse.

 Que doit-on trouver dans une introduction ?

- La présentation du sujet. L’accent est mis sur son importance

- Une problématique, sous forme de question généralement.

- L’annonce d’un plan : vous présentez la stratégie que vous allez utiliser pour répondre.

 Que doit-on trouver dans une conclusion ?

- Le résumé des grandes idées développées

- La réponse à la problématique

- Une ouverture

 « Plusieurs paragraphes », dit le texte. On appelle cela le développement.

Que faut-il entendre par « plusieurs » ? Généralement, il y a trois parties dans un développement. Mais on peut admettre deux parties.

Le développement, c’est la construction d’une réponse à un sujet donné. Que doit-on trouver dans un développement ?

- Des sous-parties (deux ou trois)

- Et à l’intérieur de chaque sous-partie : une, deux ou trois grandes idées

- Chaque idée est argumentée.

- Chaque argument est illustré par un exemple

Au début de chaque partie, une phrase résume l’idée principale.

Entre chaque partie, il faut faire une phrase de transition.

Des schémas (exemple p. 127) peuvent être produits (il ne peut s’agir que d’une partie du schéma).

Des pistes pour préparer les sujets susceptibles de tomber le jour du bac

La Première Guerre mondiale : l’expérience combattante dans une guerre totale

L’expérience combattante, survivre et tenir au front

Analyse du sujet

Il s’agit de voir ici comment les soldats réussissent à endurer les combats sous le feu et comment après les combats ils essaient de retrouver avec les autres soldats une vie qui serait presque normale en attendant de monter à nouveau en ligne et de reprendre le combat.

Problématique

1. Comment les soldats peuvent-ils survivre sur le champ de bataille ?

2. Quelles sont leurs occupations entre deux engagements ?

3. Quels éléments expliquent l’endurance et le consentement au combat de l’énorme majorité des combattants ?

Plan

I. Les « dispositifs de survie » sur le champ de bataille

1. Survivre sous le feu, la part du hasard et/ou du destin…

2. … La part de l’expérience « professionnelle » du combat

3. L’importance du « groupe primaire »

II. La sociabilité quotidienne des tranchées

1. Régénérer le corps et l’esprit : s’alimenter/dormir/discuter

2. Communiquer avec l’arrière (poids fondamental de la correspondance postale)

3. Se détendre : pratiques de loisirs du front

III. Consentir au combat

1. Un consentement à la guerre unanime ou presque : le refus du combat ultra-minoritaire

2. Facteurs institutionnels du consentement : le poids de la contrainte

3. Facteurs relevant des « cultures de guerre » : faire son devoir patriotique, mener une guerre juste, défensive, pour la civilisation, pour le sol natal, etc.

Expérience combattante et guerre totale

Analyse du sujet

Il s’agit d’analyser les rapports entre deux faits fondamentaux de la guerre, l’expérience combattante et la dimension « totale » du conflit. Il s’agit notamment de montrer comment les modalités et les formes de l’expérience quotidienne du front, expérience tragique, éprouvante et inédite, ont un impact fort sur la mobilisation totale des États, des firmes et des sociétés pour une guerre qui dure bien au-delà de ce que les dirigeants militaires et civils avaient prévu ; il faut donc aussi réfléchir aux conséquences que l’adaptation des États et des sociétés à ce conflit inédit a eues sur le quotidien des combattants sur les champs de bataille.

Problématique

1.

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