Etude des monnaies
Chronologie : Etude des monnaies. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar basousou • 6 Décembre 2018 • Chronologie • 1 067 Mots (5 Pages) • 543 Vues
Les formes anciennes et actuelles de la monnaie
Il y a quatre types de support: La monnaie marchandise, métallique, scripturale et le papier monnaie. La monnaie s’utilise en fonction du type de société: agricole, pastorale, artisanale et guerrière.
Il y a deux types de monnaie marchandise.
Tout d’abord, il y a la consommable qui a une double nature avec un usage monétaire et non-monétaire. Puis la non-consommable qui n’a aucune valeur d’usage et aucun intérêt. Elle a seulement une fonction monétaire.
Pour la monnaie métallique, elle est perçue comme une forme dérivée des monnaies marchandise. On voit la possibilité de transformer des objets d’usage en monnaie. Elle a différentes caractéristiques: Son inaltérabilité, elle est difficile à fabriquer donc à imiter aussi et sa qualité est constante.
Il y a tout d’abord la monnaie pesée où les paiements s’effectuent en pesant des lingots ou de la poudre de métal. c’est un sytème lent qui suppose des mesures rigoureuses. Cela est utilise en Mésopotamie, en Egypte et en Chine impériale.
Il existe aussi la monnaie comptée, apparue vers 3000 avant J.-C. en Chine. C’est du métal découpé en fragments où dimensions et poids sont définis. Dans les transactions importantes, il faut peser et l’altération est possible.
La monnaie frappée, elle, est apparue vers 650 avant J.-C. en Turquie actuelle sous le règne de Crésus. C’est un progrès métallurgique qui a engendré des pièces d’or et d’argent. C’est de là que nait le premier système monétaire bimétalliste, avec un signe représentatif (animal gravé/poisson) sur la pièce. C’était des pièces en électum. Les grecs vont être copié par la Gaule, Grande-Bretagne.
Enfin, la monnaie divisionnaire sert à de petites transactions, c’est une monnaie d’appoint en prenant un métal commun.
Pour la monnaie papier, les premiers billets apparaissent en Chine, pays inventeur du papier. À l’origine c’était une monnaie rituelle consacrée aux transactions avec l’au-delà. Il s’agissait de papiers d’offrande, factices représentant une certaine somme. Elle était brûlée avec d’autres offrandes durant les funérailles pour assurer prospérité au défunt.
Ce n’est qu’au XVIIème siècle que l’Europe va utiliser le papier-monnaie par un cheminement très long en trois étapes.
Les premiers billets européens (billets représentatifs) furent de simples reçus d’espèces. Comme ces récépissés étaient remboursables au porteur, ils pouvaient circuler comme instrument d’échange. Mais cette forme primitive de billet de banque était peu commode. Ils ne portaient pas sur des formes rondes et n’étaient remboursables qu’à échéance. Ce n’était qu’une simple circulation de papier à durée de vie limitée entre marchands internantionaux et cela se substituait aux pièces métalliques immobilisées car cela était maniable.
Johan Palmstruch, commerçant et banquier suédois qui a fondé la banque de Stockholm va proposer la première émission de billet de banque moderne. Ce sont des certificats de créances sur la banque mais comprenant quatre innovations majeures: Ils ne représentaient que des sommes rondes et standardisées, sans intérêts ni commission et étaient payables à vue en espèces. Leur mise en circulation se faisait en contrepartie d’espèces ou d’une simple reconnaissance de dette. Cela constitue une rupture entre monnaie métallique et monnaie-papier qui marque la naissance du mécanisme de création monétaire, qui causera la faillite de la banque de Stockholm.
Ces billets convertibles sont émis par les autorités publiques et premièrement au Canada. Pour payer ses troupes, Jacques de Meulles écrivait des promesses de paiement sur des cartes à jouer mais le Roi rapidement l’émission de monnaie imaginaire. Tant que es billets demeurent à cours libre, ils sont de simples promesses de monnaie métallique mais à partir du cours légal, ce papier-monnaie acquiert un pouvoir libératoire.
Les porteurs de billets peuvent être tentés de demander le remboursement de ces billets en or ou argent. De ce fait, le risque de faillite est important quand on ne peut pas les convertir, ces échanges sont donc suspendus par le cours forcé de l’État. Il sera définitivement abandonné.
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