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Cuba

Fiche de lecture : Cuba. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  24 Juin 2014  •  Fiche de lecture  •  348 Mots (2 Pages)  •  509 Vues

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Au centre du plus grand archipel des Caraïbes, Cuba épouse un peu la forme d’un crocodile. Ses milliers de kilomètres de plages ont la couleur de la nacre, ses chaînes de montagnes se teintent du vert olive des forêts tropicales, et ses villes se parent encore d’une architecture hispano-coloniale que le temps a à peine altérée. L’Espagne et l’Afrique ont réussi ici un fabuleux métissage. Ajoutez à cela une architecture hispano-coloniale.

Mais Cuba aujourd'hui, c'est encore une grande misère. Hay que luchar ! (« Il n’y a qu’à lutter ! »). Dans cette exclamation, on trouve toute la résolution et la désespérance cubaines. Car cette lucha est l’unique moyen de survie sur l'île. Financièrement mais aussi psychologiquement. Il y a dans ces quelques mots l’idée de lutte, mais aussi celle de fatalisme.

Le peuple est pauvre, démuni. On se doit cependant de souligner que beaucoup de services publics sont peu chers (transports, spectacles, électricité, loyers, etc.), voire totalement gratuits (médecine, éducation).

Ce pays est un « Eldorado socialiste », diront certains. Eldorado pour les touristes, mais pas pour le peuple. Le régime, sorte de « dictature de velours », empêche les Cubains d’être réellement libres, et la jeunesse, qui n’a pas connu la révolution, aspire à d’autres horizons.

Hay que inventar (« Il n’y a qu’à inventer »), martèlent les Cubains depuis le début de la « période spéciale », il y a plus de 20 ans, laminés par le poids des problèmes quotidiens. Seul le système D permet de s’en sortir... Le Cubain moyen est de plus en plus conscient que la misère économique est la résultante d’un système obsolète doublé d’un embargo américain qui n'a plus de raisons d'être appliqué.

Les Cubains attendent peu de l’économie officielle, paralysée par la bureaucratie. L’économie parallèle est la seule solution pour leur apporter des revenus complémentaires et surtout les pesos convertibles dont ils ont tant besoin. Car c’est en pesos convertibles (les CUC) que sont à présent accessibles la plupart des biens de consommation, alors que 95 % des travailleurs sont toujours payés en pesos cubains, la monnaie nationale qui ne vaut pas tripette.

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