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Généralités Sur La Culture céréalière Dans L'Occident médiéval

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Par   •  4 Mai 2013  •  Cours  •  1 480 Mots (6 Pages)  •  1 115 Vues

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La céréaliculture accompagne l'essor médiéval. Le terroir médiéval est céréalier. La seul barrière à la pratique de la céréaliculture est écologique. On plante la vigne là où on ne peut rien planter d'autre. Il n'y aucune barrières culturelles quand à la culture des céréales en Europe.

Les médiévaux ont tenté de faire reculer les barrières écologiques par des innovations technologiques. Ils ont adapté des variétés de céréales à des types de sols et à des climatologies particulières. Ils ont fait un travail de sélection. Ils ont créé des systèmes de drainage ou d'irrigation pour rendre cultivables des terres trop ou pas assez humide. Il y aussi des assèchements. Il aménage des systèmes à l'intérieur des terroirs pour permettre une polyculture. On veut tirer un maximum de production dans un minimum d'espace, c'est l'assolement. De plus, c'est une organisation communautaire. Il y a aussi des terrasses. La conquête des sols se manifeste surtout entre le Xème et XIIIème siècle, c'est la période des grands défrichements. Il y a donc un recul des zones boisées, de landes, de marécages et arides. Ces terres seront ensuite colonisées de l'ouest vers l'est.

Finalement, l'enrichissement de l'Occident entre les Xème et XIVème siècles ne peut pas se concevoir sans la céréaliculture. La seule richesse est la terre. Le corolaire de l'augmentation de la céréaliculture est la croissance est démographique. Ex: entre 500 et 1340, en France, on passe de 5 millions d'habitants à 19 millions. En Europe on passe de 27,5 à 73 millions d'habitants. On assiste à un triplement de la population européenne.

Cela s'accompagne aussi d'un essor politique avec progressivement l'émergence des États modernes (royaume de France, royaume d'Angleterre, royaume d'Espagne, Italie, Allemagne). Le royaume de France émerge au XIIIème siècle, en créant des institutions centralisatrices (impôts prélevé sur les richesses).

Il y un essor économique. On voit des capitaux puis des systèmes économiques: industries textiles et des marchés qui préfigurent l'économie moderne. Ces capitaux vont permettre en réinvestissement. De plus, la croissance urbaine est alimentée par les campagnes.

Il y a des renaissances culturelles dès le XIIème siècle qui créent un premier humanisme. On place l'homme au centre de la création divine. Le paysan est le jardinier de Dieu, ce jardin que Dieu a légué à l'homme pour son malheur. Il existe une ambivalence du travail de la terre: c'est un travail pénible et subit mais c'est aussi un cadeau qui de l'homme un créateur à l'image de Dieu (semence). On assimile le paysan au Christ multipliant les pains.

La céréale est le fondement de l'alimentation médiévale car le paysan en a besoin pour se nourrir (agriculture vivrière), car le seigneur lui demande des impôts car c'est lui qui lui concède une terre, le paysan s'enrichit par son travail avec le surplus qu'il a après sa récolte. L'agriculture médiévale n'est pas une agriculture de subsistance, le MA est un période de richesse des campagnes! Il existe simplement des accidents (gèle, intempéries, soudure: dernière semaine avant la moisson, pendant laquelle il ne reste pas assez manger d'ou une disette) qui créent des famines.

Les constituants du régime alimentaire paysan sont de 3 ordres: le pain, le vin, companage. Le companage, c'est ce qui complète le repas.

Dans des coutumiers qui sont des recueils de règles édictées par le seigneur. Le seigneur peut se faire payer en nature, en numéraire ou en corvées (travail gratuit sauf le repas pour le seigneur). Ex: à Montebourg, Normandie en 1312, un document fixe ce que le seigneur doit à ses corvéables: 1 pain, 6 œufs, de la bière légère et lorsque c'est Carême il donne 3 hareng, des noix et la ration de pain par jour et par personne. En tout, le régime est de 3700 calories par jour. Finalement, la société n'est pas du tout sous alimentée mais elle souffre de mal nutrition. En Europe, l'homme médiéval est d'abord un consommateur de glucides sous forme de pain, bouillie, bière... Les protéines ne sont pas absentes (viandes, œuf, poissons) mais insuffisantes. Idem pour l'apport lipidique.

Les habitudes alimentaires ne sont pas identiques selon les régions. Le régime est plus déséquilibré si on consomme plus de bière et moins de vin. Dans les iles britanniques, c'est la bouillie d'avoine.

Il existe aussi des disparités sociologiques. L'alimentation aristocratique est plus carnée et plus diversifiée.

Il y a des évolutions selon la période.

On peut déterminer 3 périodes:

le passage de l'antiquité tardive au Haut MA (VIème-Xème siècle): les modes alimentaires sont diversifiées. Durant cette période, l'alimentation est équilibrée car assez carnée et céréalière mais pas à outrance. C'est la synthèse des apports gréco-romain et germanique.

X,

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