Manon Lescaut
Rapports de Stage : Manon Lescaut. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar MamadouSegpa • 7 Mars 2014 • 1 183 Mots (5 Pages) • 772 Vues
Jésus, en grec Ἰησοῦς / Iēsoûs, vient de Yéhochoua5,6 (hébreu : יהושע), à travers sa forme abrégée Yéchoua7 (hébreu : ישע). Yehoshua signifie : « Dieu (YHWH) sauve8 ». La Septante (rédigée en grec) utilise également le nom de Iesoûs pour désigner Josué, lieutenant de Moïse9.
« Jésus » est un prénom courant dans la Palestine au ie siècle10. Il est par exemple attesté pour Jésus Ben Sira, l'auteur du Siracide, pour un fils d'Éliézer dans l'Évangile selon Lucv 1 ou encore pour Barabbas, le chef de guerre libéré par Ponce Pilate selon certaines versions de l'Évangile selon Matthieu11. L'historien juif Flavius Josèphe cite plusieurs individus prénommés Jésus.
Dans le Nouveau Testament, Jésus est qualifié plusieurs fois en grec de Ναζωραῖος / Nazōraîos, « Nazôréen »n 1. Ce terme est discuté12 et peut venir de l'hébreu nsr qui signifie « celui qui observe [la Loi] » ou de nzr, « celui qui se consacre [à Dieu] », ou encore « rejeton » (d'Israël). Le nom de nazôréen servira par la suite à désigner un courant juif en Palestinen 2 qui croit en la messianité de Jésus13. On trouve également parfois Ναζαρηνός / Nazarēnós, « Nazarénienn 3 » qui est « l'homme du village de Nazarethn 4 », et qui, selon certains chercheurs, ferait référence à une naissance dans ce village14. D'autres théories existent encore15, comme celle faisant référence à son rattachement à une hypothétique communauté de nazir. Dans les Évangiles, aucune de ces dénominations n'est utilisée par Jésus lui-même ou par ses disciples16.
Titulatures dans le Nouveau Testament[modifier | modifier le code]
Jésus est nommé de multiples façons dans la littérature néotestamentairen 5, chaque qualificatif suggérant une façon dont ont pu l'appréhender ou le considérer ses différents interlocuteurs : « Rabbi », ou le terme proche en araméen « Rabbouni »n 6, qui signifie au ier siècle le « maître » pharisien, au sens « maître et philosophe » d'un groupe pharisien17 ; on trouve également « Maître » au sens d'« enseignant », « Prophète », « Serviteur », « Juste », « Saint », « Fils de David », déjà employés pour des personnages de l'Ancien Testament, « Grand prêtre », « juge », « pasteur », « Rédempteur » ou encore « Sauveur ». L'évangile selon Jean rapporte que la croix de son exécution était surmontée d'un titulus qui portait l'inscription INRI signifiant « Jésus le nazôréen, Roi des Juifs »n 7,18.
On trouve également plusieurs fois l'expression « Fils de l’homme »n 8 qui est attribuée à Jésus lui-même par les rédacteurs des évangiles19. Elle se trouve précédemment dans la littérature hébraïquev 2 pour signifier de manière emphatique « homme ». Dans les Évangiles, cette appellation peut aussi être comprise en référence à la vision du Livre de Danielv 3 où elle s’applique à celui à qui est donné le Royaumev 4.
Sa désignation comme « Christ » (du grec χριστός / christós, traduction de l'hébreu: מָשִׁיחַ - mashia'h, Messie, signifiant « l’oint [du Seigneur] ») avait une forte connotation politique et religieuse dans l'espérance messianique de cette époque. De son vivant, Jésus interdit à ses disciples de dire à quiconque qu'il fût le Messiev 5.
Biographie[modifier | modifier le code]
La biographie de Jésus de Nazareth est très mal connue. La principale source d'information vient des textes rédigés vraisemblablement entre 65 et 11020 qui seront appelés « Évangiles » vers 1503, textes dont le but n'est pas historique mais d'enseignement religieux, et dont l'interprétation en termes de biographie historique est souvent hasardeuse : « les Évangiles ont retenu de la vie de Jésus un certain nombre de scènes
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