Les habitants de l’Empire romain , surtout homo religiosus où homo socialis ?
Dissertation : Les habitants de l’Empire romain , surtout homo religiosus où homo socialis ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar asimplefrog • 19 Juin 2020 • Dissertation • 1 269 Mots (6 Pages) • 479 Vues
Emilia Malpica-Iruegas EST BI-DISCIPLINAIRE HISTOIRE 2-PHILO 2
INTRODUCTION
La civilisation romaine est une société grandement importante dans l’histoire du monde ainsi que pour les efforts philosophiques qui ont été fournis durant cette période. Si l’on se demande leur grand rôle dans l’humanité, il est possible de décortiquer quelle sorte d’humain étaient les romains. Ceci, nous amène à poser la question suivante : Considérant divers événements importants ayant marqué l’histoire de la civilisation romaine, dans quelle mesure peut-on dire que les habitants de l’Empire romain furent surtout des homo religiosus plutôt qu’homo socialis ? D’abord, il s’agira de définir les mots clés de la question puis d’observer le rôle de la religion dans la civilisation romaine par rapport aux différents mythes et concepts. Ensuite, le coté social de cette même civilisation antique sera mis sous la loupe.
DEFINITIONS
Civilisation romaine : la région de Rome a été occupée dès le milieu du 8ème siècle av. JC, par des pasteurs, qui ont débuté ce qu’on appellerait ensuite la civilisation romaine.
Homo Credulus : les humains sont des créatures qui depuis le début de l’humanité ont douté, pressenti et imaginé des choses sans jamais en avoir la certitude. Ceci fait d’eux des homo credulus à cause de leur capacité à croire.
Homo Religiosus : Considérant la partie homo credulus d’un humain, la partie homo religiosus est une suite logique. Si les humains peuvent croire, il est considéré qu’ils ont tendance à croire en des forces supranaturelles, spirituelles ou mêmes divines. Ainsi, face à ces croyances l’homme peut être défini comme homo religiosus. Les forces divines font selon certains partie même de l’essence d’un être humain, comme le dit Jean-Paul II « Mais, plus encore, l’homme est appelé à entrer dans une relation de connaissance et d’amour avec Dieu lui-même, relation qui trouvera son plein épanouissement au-delà du temps, dans l’éternité. » (1)
Homo Socialis : Les humains sont de êtres considérés sociables grâce aux communautés qu’ils créent, soit étant des liens de famille, clan ou tribu, ou même dans le sens d’alliances politiques et économiques. Les humains, peu importe la grandeur ou sorte de communauté qu’ils créent recherchent des partenaires afin de survivre. Leurs besoins vitaux dépendent dès la naissance de quelqu’un d’autre qu’eux-mêmes. Evidemment, afin d’atteindre ce but et de conserver la paix, il s’agit de choisir des règles, lois et morales communes.
- JEAN-PAUL ; TEXTE 1 ; pages 78-79 Du Vatican (milieu).
Homo: Le mot homo dérive du latin humanus, d’où est apparu ensuite le terme humain. Avant la variation du mot vers homo, il y avait le mot hemo qui signifie terre ou sol, ce qui donne comme explication que l`homme est forcément terrestre et trouve son origine dans le sol, et non dans les cieux ou le domaine divin. Ainsi, l’homme n’est ni divin ni végétal et mérite une catégorie propre, celle d’homo. Si l’homme n’est pas végétal il en est ainsi car il fait part de culture, de souci envers ses confrères, ce que les végétaux ne font pas.
THESE : LES HABITANTS DE L’EMPIRE ROMAIN SONT PLUTOT HOMO RELIGIOSUS
Raison 1 : D’abord, la religion romaine est d’une grande importance aux citoyens, et elle inclut des rituels et concepts précis avec les dieux. Dans les rites les plus suivis, on retrouve les jours fastes et néfastes, la devotio (le sacrifice) et l’evocatio (l’invitation d’un dieu étranger à notre cité) tout comme le fait d’honorer les dieux. Tous ces rituels sont faits afin de respecter la pax deorum, ou la paix des dieux, et la pietas (piété). En effet, il est très important d’éviter la colère des dieux chez les romains, car ils ont un rapport très proche avec les dieux, le do ut des, ou le « donnant-donnant » parfois, cette crainte et ce respect aux dieux amène les romains à suivre des rites et rituels qui n’appartiennent pas à leur propre culture et qui peuvent nuire à leurs citoyens. Ainsi on peut dire qu’ils sont plutôt homo religiosus qu’homo socialis.
...