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Les européens dans le peuplement de la Terre

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Par   •  6 Mai 2013  •  1 888 Mots (8 Pages)  •  1 403 Vues

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Les Européens dans le peuplement de la Terre

I. La place des populations de l'Europe dans le peuplement de la Terre :

Au XIXe siècle, et même depuis l’Antiquité, l’Europe est l'un des principaux foyers de peuplement sur Terre. Mais ce n’est qu’au XIXe siècle que la population européenne connaîtra un accroissement très rapide qui conduit beaucoup d'européens à émigrer vers un autre continent : c'est le cas des irlandais. Mais nous reviendrons sur ces derniers plus tard. D’abord, un peu d’histoire !

1) Le peuplement de la Terre depuis l'Antiquité

Bien que la population croit au fil des siècles, depuis l'antiquité persistent trois grands foyers de peuplement : l'est de l'Asie (Chine), la péninsule Indienne, et l’Europe. On constate que les densités dans ces trois foyers augmentent de manière considérable comparé au reste du monde où la croissance est moindre. L'Europe est un des trois foyers les plus denses du monde !

2) Quelle part d’européens dans le monde ?

En 500, tout comme en 1800, les européens représentent 20% de la population mondiale. Ce n’est qu’en 1900, qu’il atteint 26% de la population mondiale. On est ainsi passé de 1/5 de la population à 1/4. La période de plus forte croissance européenne est entre 1500 et 1900.

3) La croissance européenne au XIXe siècle

En réalité, c’est au XIXe siècle qu’il y a une forte croissance de la population européenne.

Exemple de l'Angleterre : En 1801, il y a 8,9 millions d'habitants, 20 millions en 1861, 36 en 1911.

La population anglaise a donc été multipliée par 4 en un siècle. Ce phénomène s'explique par la transition démographique.

Pré transition : Le taux de natalité et de mortalité sont très élevés durant la phase de pré-transition mais ils sont à peu près égaux. L'accroissement naturel est donc logiquement nul (taux de natalité moins taux de mortalité) : la population est stable. Cependant, durant cette période la mortalité infantile est très élevée.

Transition : Baisse des deux taux (mortalité et natalité). Ces deux taux baissent avec un décalage dans le temps (d'abord la mortalité).Il en résulte alors un fort taux d’accroissement naturel, et donc une forte augmentation de la population ainsi que son rajeunissement.

Et bien les principales causes sont nombreuses : progrès de la médecine, de l’hygiène, des transports, augmentation de la protection des populations, et bien entendu, la révolution agricole.

Il faut aussi noter qu’à la fin de cette phase, la population finit par se rendre compte de son rajeunissement, et on observe alors, après prise de conscience, une baisse de la natalité.

Post-Transition : La population se stabilise grâce au fait qu’il y ait moins de naissances, moins de morts (même très peu).

II. L'émigration irlandaise au cours du XIXe siècle :

1) Pourquoi un phénomène si massif ?

Il y a forte croissance de la population irlandaise, surtout dans la première moitié du XIXe : on passe de 5 à 8 millions d'habitants. Cependant on constate un fort recul ensuite : 4,4 millions en 1911. On constate aussi un recul considérable de la production de pommes de terre en Irlande à partir de 1844 . On passe de 15 à 2 millions de tonnes par an !

Au XIXe siècle, les Catholiques sont des paysans très pauvres qui survivent grâce à la pomme de terre.

Ceci est en réalité la conséquence directe de la succession de mauvaises récoltes, ce qui a par la suite engendré des famines, qui elles-mêmes ont conduits à des épidémies de choléra qui ont causées 1,5 millions de morts et 1 million d'affamés. C’est pourquoi les Irlandais ont été contraints d’émigrer pour survivre. On parle même d’émigration massive !

Pour vous dire, rien qu’entre 1850 et 1870, on enregistre deux millions de départs...

Dans le reste de l'Europe il y a également des courants d'émigration dus à la transition démographique (rajeunissement et augmentation de la population), mais c'est la pauvreté qui est le premier moteur de l'émigration des européens. C’est cette émigration qui permet à l'Europe de surmonter son vieillissement, qui aurait pu être un gros problème pour des raisons politiques et financière, et qui s’est avéré une aubaine pour les aventuriers en quête de nouvelles découvertes.

2) Les destinations d’émigrés :

On constate que les émigrants Irlandais vont vers des destinations appartenant au monde Britannique (Angleterre, colonies ou anciennes colonies), où ils retrouvent les mêmes univers culturels, les mêmes formes d'administrations, ce qui est plus facile pour eux. Ce choix est d’ailleurs logique, puisque les destinations sont orientées par les modes de transport, or l'Angleterre communique avec le monde Britannique.

Il faut aussi noter que les trois quarts des émigrants partent vers les pays « nouveaux » qui attirent (rêve américain, culture anglophone), comme les Etats-Unis d’Amérique, le Canada ou encore l’Autralie. Pour le reste d’entre eux qui n’ont pas les moyens d’aller aussi loin, ils se rendent plutôt dans les régions et pays proches (autres régions d’Angleterre, Ecosse...).

3) Quelles conditions de vies pour les émigrants ?

Les émigrants vivent dans des quartiers insalubres et sans hygiène (des taudis), cependant, les Irlandais montent rapidement des réseaux et trouvent rapidement de bons travails dans la police, l'administration et l'église.

Au XIXe siècle, la population européenne, qui s'est accrue rapidement par la transition démographique, finit par émigrer vers d'autres continents pour survivre ou simplement pour aller à la découverte de nouveaux horizons. C’est ainsi que cette émigration prend différentes formes (peuplement d'espaces nouveaux, colonisation).

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