Les Explorations Maritimes Anglais Et Français Au XVIe Siècle
Rapports de Stage : Les Explorations Maritimes Anglais Et Français Au XVIe Siècle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bobby4 • 5 Mars 2013 • 3 103 Mots (13 Pages) • 1 826 Vues
Les voyages d'exploration maritime français et anglais au XVIème siècle
Introduction:
Dans opinion, grandes découvertes XVIème siècle = espagnols et portugais. Premiers voyages de découvertes fondateurs et décisifs. Colomb, Gama, Magellan.
On a un partage du monde est très vite contesté au XVIe siècle d'autant plus que l'Espagne et les autres puissances européennes sont en guerre. Contestation notamment avec les expéditions des corsaires anglais (Drake).
Historique rapide des grandes découvertes et impact pour la situation politico-éco des royaumes d'Europe occidentale.
Retard de la France car manque de navires, d'infrastructures portuaires importantes, de continuité de la part des monarques sur la question des voyages d'exploration.
Les français et les anglais sont présent sur mer pas seulement pour les explorations mais aussi pour le commerce (pêche morue, cabotage...), pour la piraterie (Drake, différence corsaire et pirate).
Comment se déroule une expédition française ou anglaise au XVIème siècle?
I.Avant l'exploration
1. Les raisons des explorations
Motifs économiques : rallier les Indes afin de contrer la situation très avantageuse des espagnols/portugais. Pour ce faire, proposition de voyages d'exploration via Atlantique Nord pour rallier les Indes, afin de s'approprier les richesses qui sont dites nombreuses. Autre avantage de cette route : même si pas encore découverte, considérée comme plus courte que la route traditionnelle des Portugais (par cap de Bonne Espérance). Motif clairement exprimé : ex pour la première expédition de J. Cartier, qui doit « découvrir certaines ysles et pays où l'on doibt trouver grant quantité d'or et autres riches choses ».
De plus, les flux commerciaux se modifient : avec la découverte de l'Amérique et le commerce florissant avec les Indes, les royaumes occidentaux ne peuvent plus se contenter des relations commerciales avec leurs voisins : ex des anglais, qui ont des relations commerciales privilégiées avec les Flandres, dont le marché textile vacille à plusieurs reprises au cours du XVIème siècle.
Explorations rendues plus aisées grâce à François Ier, qui a obtenu du pape une interprétation plus large du traité de Tordesillas : pape déclare que ce traité ne concerne que les zones déjà découvertes.
Curiosité/goût de l'aventure : périls nombreux (icebergs, indigènes) + représentations effrayantes des terres lointaines. On a affaire à des marins, des hommes curieux qui profitent des ambitions économiques et territoriales des monarques pour assouvir leur soif de connaissance : cas de Verrazano, qui a imprégné de la culture humaniste du fait de son éducation, et qui profite de sa Relation (compte rendu de son expédition à François Ier) pour faire de nombreuses remarques géographiques et culturelles.
2.Les commanditaires
Les dirigeants politiques : intérêt porté à ces voyages de découverte par certains monarques. François Ier, Henri VII, Elisabeth Ière.
La politique maritime des Français est assez timide au début du XVIème siècle, mais commence à se développer à partir du règne de François Ier, très intéressé par les sciences de la navigation : homme de son temps, intérêt pour tout (Renaissance). Conscient du retard de la France dans le domaine des grandes découvertes, il n'a pas hésité à recourir à des acteurs étrangers (cf Verrazano) pour accélérer la politique maritime de son royaume. Il est le premier monarque français à s'investir financièrement dans les voyages de découverte, au point de financer en grande partie les expéditions de J. Cartier. Cependant, du fait des conflits contre Charles Quint, le financement est interrompu après le deuxième voyage,en 1535. La troisième expédition n'est organisée qu'à partir de 1540.
Henri VII (1485-1509) conscient du retard pris par son royaume dans l'aventure maritime, encourage les voyages d'exploration : c'est lui qui octroie un financement à Giovanni Caboto (= John Cabot) afin qu'il découvre la route des Indes par le Nord de l'Amérique. Il prend également la décision de construire une marine anglaise très importante, afin de combler le retard pris par son royaume dans ce domaine. Cette politique maritime se renforce sous le règne d'Elisabeth Ière (1558-1603).
Tous ces monarques ont en commun la volonté de ne pas laisser le bénéfice des terres découvertes aux seuls espagnols et portugais.
Cependant, les voyages d'exploration ne sont l'affaire des seuls monarques. Elles peuvent également être organisées par des particuliers ou des sociétés maritimes, des marchands qui perçoivent le profit potentiel de ces expéditions.
3.Les moyens mis à la disposition des explorateurs
Financement de la part des milieux d'affaires : Verrazano avait accès à Rouen à tout un réseau de financiers grâce à ses liens familiaux (famille des Rousselay, d'origine florentine), ce qui lui a permis de bénéficier d'un financement important pour son premier voyage en 1524 (3000 écus environ). On a également la participation financières d'autres familles ou personnages importants des différents ports normands (ex de Alonce de Civille, en 1526) : non négligeable, ces acteurs fournissant généralement le matériel et l'équipage.
=> collaboration de ces milieux d'affaire malgré nationalités différentes
Pouvoir royal participe également : François Ier fournit à Verrazano un navire, la Dauphine. Le pouvoir royal français ne peut pas faire beaucoup plus, car problème d'argent.
Formuler hypothèses
II.L'aventure maritime
1.Les hommes
Besoin d'hommes d'équipage expérimentés pour ces voyages : que ce soit les anglais ou les français, parfois recours à des étrangers (ex Verrazano, florentin, ou de J. Cabot, gênois) car peu de marins français sont initiés à ces nouvelles routes maritimes. Verrazano, pour son premier voyage en 1524, est déjà considéré comme un bon marin, un « pilote »
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