Les étrangers
Analyse sectorielle : Les étrangers. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pauloz4 • 29 Janvier 2014 • Analyse sectorielle • 926 Mots (4 Pages) • 604 Vues
Les étrangers
Depuis l’époque mycénienne, les populations grecques sont en contact avec d’autre dans le but de commercer. De plus, les premiers grands périples, les concours sportifs, les pèlerinages aux sanctuaires et les conflits sont autant de prétextes pour rentrer au contact avec « l'Autre », l’étranger. Ce terme doit être définit pour comprendre l’ensemble du sujet.
Tout d’abord, on peut être étranger à la cité que l’on soit Grec ou non Grec. On peut être aussi étranger à la communauté hellénique, qui se définit par un certain nombre de caractères communs qu’Hérodote a rappelés en ces termes : « même sang et même langue, sanctuaires et sacrifices communs, mœurs et coutumes semblables » (VIII, 144). Cet étranger-là, les Grecs le désignaient du nom de barbare. Il faut aller plus loin dans la définition d’étranger car ce terme ne se limite pas à une séparation entre appartenant à la cité ou non et entre Grec et non Grec. Plus encore que cette différence, ce qui importe c’est la distance qui sépare l’étranger de passage de l’étranger résidant. Le premier est à la fois cible d’une méfiance instinctive mais il peut aussi, dans le même temps, compter sur la traditionnelle xénia qui impose comme un devoir religieux à toute maison grecque d’accueillir l’hôte que lui envoie Zeus Xénios. Il peut également avoir recours, de manière plus institutionnelle, à l’hôte public en la personne du proxène que sa cité a choisi dans la cité d’accueil pour y recevoir ses ressortissants. L’étranger résident, s’il vit en permanence aux côtés de la communauté civique, n'en est pas moins statutairement tenu à l’écart. Cette catégorie d’étrangers résidents peut s’entendre de la façon la plus large. Elle comprend ceux qui ont quitté individuellement leur cité d’origine pour s’installer à demeure dans une autre cité, mais elle englobe aussi, notamment dans certaines cités coloniales, des gens qui, bien que nés sur le territoire de la cité, sont écartés du corps civique. Le vocabulaire extrêmement divers et changeant utilisé pour désigner ces différents groupes d’étrangers résidents rend souvent difficile toute tentative de classification rigoureuse.
Cette définition complexe amène à nous demander quelle place occupe les étrangers dans les cités et colonies grecques entre le VIIIème siècle avant J.-C. et III av. J.-C. ?
Dans un premier temps, nous verrons l’attitude des Grecs à l’égard des étrangers qu’ils soient Grecs ou « Barbares ». Dans un deuxième temps nous aborderons la question des étrangers de passage. Pour finir, dans un dernier temps nous analyserons la situation des étrangers résidents.
I. L'attitude des Grecs à l'égard des étrangers
a. L'étranger grec
En général l’étranger grec est bien accepter par la cité qui l’accueille car ils ont la même langue (Koiné), les mêmes coutumes, de plus ils ont souvent un rôle politique (Ex : Les ambassadeurs). Sparte est une cité plus xénophobe que les autres avec (Ex : la politique d’expulsion, la xénélasie), mais il y avait tout de même des étrangers de passage des cités alliées (Ex : Corinthiens, Mégariens...)
b. L'étranger
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