Le karma bouddhique
Thèse : Le karma bouddhique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sylvain Bazinet • 6 Décembre 2017 • Thèse • 2 055 Mots (9 Pages) • 680 Vues
Sylvain Bazinet
L’être humain et ses mythes
370-121-VM/gr.0805
LE KARMAN
(bouddhiste)
Travail présenté à Michel Lalonde
Département de sociologie
Cégep du Vieux Montréal
Le 5 décembre 2017
Table des matières
Introduction-----------------------------------------------------------------------------------p.2
Les définitions de karma-------------------------------------------------------------------p.2-3
L’origine du karma---------------------------------------------------------------------------p.3-5
Description systématique du karma----------------------------------------------------p.5-6
Conséquences du karma sur le monde-------------------------------------------------p.6
Conclusion-------------------------------------------------------------------------------------p.6-7
Lexique------------------------------------------------------------------------------------------p.7
Bibliographie----------------------------------------------------------------------------------p.8
La philosophie orientale reste un sujet peu connu de l’occident, pourtant elle mérite toute notre attention. Sa complexité et son histoire ont données du fil à retorde aux auteurs qui ont tenté de la partager au reste du monde. Encore aujourd’hui, l’un de ces paradigmes, le bouddhisme, reste impossible à concevoir dans un mouvement spirituel isolé dans le temps et l’espace. Peu importe qui veut étudier son essence propre, ne finira point sa thèse sans de nouveaux questionnements sur le sujet. Le bouddhisme est un organisme intellectuel qui n’a cessé de croitre avant d’être ce qu’il est aujourd’hui[1]. Ma recherche portera sur l’une de ces croyances les plus connus, le karma (karman). Pour arrivé a une réponse des plus précise, je tenterai de cerner les concepts qui l’entourent afin de simplifier ma recherche et mon texte. Le bouddhisme est une divinité à mille visages, c’est-à-dire que plusieurs écoles de celle-ci se contredit sur certains points, mais l’adoption du karma reste la même dans chacune d’entre elles.
Les définitions du karma
L’étymologie de karma vient du sanskrit ‘’kr’’ qui signifie « faire ». Depuis l’époque brahmanique, son dérivé est, en son sens large, un acte. Tous les types d’actes, physique ou rituel, sont inclus dans le karma. Les actes rituels restent les plus importants dans le brahmanisme classique. Ont considérait l’homme à l’état de nature comme ne voulant faire aucun effort, c’est avec ses actes et sa dévotion qu’il montrait son attachement au monde. Ce sont ces actions et, plus précisément, le dévouement aux rituels qui prouvaient que l’humain s’attachait au bien de la vie et aspirait au bien dans ses vies ultérieures[2]. A cette conception ritualiste s’opposait « les renonçant », ceux-ci fondèrent
« la théorie du karman ». Cette théorie était le dévouement total au chemin de la délivrance : nirvana. Cet éveil détachait l’homme du cycle de réincarnation, le samsara, et lui permettait d’atteindre le nirvana[3].
C’est le karma qui à inspiré l’indouisme, le bouddhisme et le jinisme*, mais le plus marquant est que c’est cette conception qui est à la source de l’unité de ces grandes religions indiennes. Malgré leurs affinités, le bouddhisme sera considéré comme hérétique par les indous et c’est pour cette raison que ses adeptes s’établiront aux régions frontalière de l’Inde. Ils devront également se soumettre à un système de castes*, comme dans l’indouisme brahmanique[4]. L’indouisme d’avant notre ère, étant plus ancien et ressemblant davantage au brahmanisme qu’au bouddhisme, considérait leurs castes hiérarchisées en fonction du karma des individus. Ce qui signifie brièvement, si un être naissait dans une caste relativement puissante et riche, qu’il avait un « bon karma ». Ceux qui naissaient dans des classes pauvres auraient eu des vies antérieures malsaines et devront se dédier aux actes rituels s’ils veulent se réincarner plus haut dans la société, donc le pauvre reste pauvre et n’a aucun moyen d’ascension sociale. Les brahmaniques étaient considérés comme les réincarnâtes les plus près de l’érudition : le nirvana[5].
Ces déterminismes viennent nous confirmer que les indiens de l’époque prébouddhique n’étaient pas égaux et ces justement cette inégalité qui incitera le jeune prince d’une caste riche, Siddhārtha Gautama, sur sa quête du ‘’moksha*’’. Drôlement, c’est le nirvana qu’il atteignit dans sa quête et devint Bouddha. Il s’entourera de disciple qui propagera sa philosophie naissante : le bouddhisme. Cette révolution amena ses partisnts à considérer tous les hommes entant qu’égal et ayant tous la possibilité d’atteindre l’éveil par les enseignements du Bouddha. Bref, peu importe leur caste, ils avaient l’occasion de pratiquer « la théorie du karman. »
L’origine du karma
A l’origine, l’humanité indienne avait une conception de la vie totalement différente : une conception linéaire. En effet, les indiens croyaient en une vie après la mort semblable aux croyances chrétiennes. Dépendamment des actes de chacun, après la mort
« les âmes recevaient leur récompense ou leur châtiment[6].» En d’autres mots, que l’âme
« restait selon ses actions à jamais fixé dans le séjour des bienheureux ou dans l’angoisse d’un noir royaume[7].» Un peu comme le salut du chrétien décide si l’âme va au paradis ou en enfer. Ce n’est que plus tard qu’ils considèreront l’âme comme étant éternel. Ce qui en fait veut dire qu’elle quitte un corps seulement pour en rejoindre un autre par la suite. Cette nouvelle forme corporelle est « plus élevée ou inférieure selon les vertus pratiquées et les péchés commis dans la dernière incarnation[8]. » C’est à ce moment que l’on associa le karma au corps, comme une substance qui représentait les causalités et les conséquences des actes de chaque incarnations de l’âme : « un noyau psychique[9]. »
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