La critique de Rabelais

Rabelais critique donc les représentants de l'Église. En effet, le clergé semble plus attaché au matériel qu'au spirituel. Le moine défense sa vigne non son monastère. Il tue l'ennemi alors que ce n'est pas ce que dit l'Église et tout les verbes au passé simple montre sa détermination et sa violence : il met bas, il saisit, il frappe si ligne 1,4 et 9. Il se sert de sa croix comme arme hors la croix est sensée symbolisé l'amour chrétienne. Ici, elle devient un gourdin et une lance. De plus, cette croix est déshonoré car Jean frappe l'ennemi dans les parties du corps les plus basses, ligne 27 jusqu'au 30. Et lorsque les soldats le supplient, il est envoie au diable. La religion est donc mise en mal avec Rabelais. Frère Jean fait donc un carnage, et n'a aucune pitié chrétienne pour les soldats de Pichrocole et Rabelais fait vraiment satire de l'ordre monastique. Rabelais dénonce également la guerre et sa absurdité, les actions sont extrêmement violentes. Rabelais en souligne l'horreur, ligne 11 à 14. Les imparfaits se succèdent et comportes pour la plupart un préfixe négatif « dé », « écrabouiller », « brisait », « démettait», « disloquait », « effondrait », « pochait », « fendait », « enfonçait », « défonçait », « meurtrissait », « déboitait », « débezillait ». Les images sont visuelles et les hyperboles sont nombreuses.

Rabelais dénonce également la superstition car les ennemis se vous à tous les saints hors dans ses saints, certains sont vraiment et d'autres ne sont pas. Il y a une énumération cocasse de tous les saints qui en réalité représente encore une critique de la religion. Rabelais fait la satire de tous ses hommes qui se recommande de Dieu mais qui en réalité sont des ignares car nous constatons aucun saint ne vient au secours des soldats de Pichrocole. Toutes ses dénonciations sérieuses, toutes ses satires passent chez Rabelais par le rire.

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