La Grèce d'avant les cités: des palais mycéniens aux premiers sanctuaires
Cours : La Grèce d'avant les cités: des palais mycéniens aux premiers sanctuaires. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jean Onche • 13 Mai 2017 • Cours • 5 837 Mots (24 Pages) • 780 Vues
Introduction : une terre et des Hommes : la Grèce et les Hellènes.
Cours1. Le Grèce d’avant les cités : des palais mycéniens aux premiers sanctuaires
Intro :
L’antiquité grecque est constituée de
-la période archaïque : VIII-VIe siècle av J-C (mise en place d’institution)
-la période classique : V-IV e siècle av J-C (beaucoup d’auteurs connus)
La Grèce peut être appelée « Hellade », ou « Hellas » [étymologiquement, ‘grec ‘ provient du latin, et ‘hellénique’ du grec]. Les Hellènes sont un peuple composite, venu par vague migratoire de l’Europe Centrale vers les -2000 ans. Le nom « grec » est apparu beaucoup plus tardivement.
1 -La civilisation mycénienne (1650-1100 av J-C)
Les plus anciens textes grecs sont celui du poète Homère, avec l’Iliade (750-720 av J-C), l’Odyssée (730-725 av J-C) et les poèmes homériques. On suppose qu’Homère ai vécu au VIII e siècle av J-C. [Ilion : Troie | Odyseos : Ulysse]. A cette époque, les poètes voyages de cité en cité : on les appelle les aède (ex : Hésiode). D’après Ulysse, les Grecs étaient appelés les Achéens et ils vivaient dans une cité [Polis] (≠Ville). Les poèmes ont une valeur aristocratique.
En Grèce, les sites archéologiques les plus connus sont Thèbes ou Mycènes. On a pu les retrouver puisqu’ils sont placés sur des sites sacrés, cité dans l’Iliade. Le terme Mycéniens a été inventé par les historiens, autour du site de Mycènes. Son apogée est de 1700-1250 av J-C. Il apporte la métallurgie aux préhelléniques. On sait aussi par la fouille des tombeaux que les Mycéniens sont de grands orfèvres [Doc : masque d’Agamemnon]. Il y a trois grands tombeaux : celui de Agamemnon, de Athré et de sa femme.
L’écriture est apportée de Chypre, ou les échanges avec les autres populations ont permis aux Mycéniens d’inventer le ‘Linéaire B’, issue du ‘Linéaire A’ des Minoens [Roi : Minos de Cnossos]. On assiste alors à un développement des échanges avec les autres populations de la Méditerranée. On peut voir la diffusion des cultures par l’intermédiaires des vases.
En 1250, on remarque un arrêt des sources archéologiques. On remarque une destruction totale des palais mycéniens sur les côtes. On suppose que peut être à une invasion barbare mais les archéologues, suppose plus qu’il y ai eu un raz-de-marée, ou une catastrophe naturelle, puisqu’il y a une destruction totale et aucune trace de feu.
2-Les siècles dits « obscures » (1100-850 av J-C) :
L’arrivée de nouvelles populations, l’implantation des premiers sanctuaires, l’adoption de l’écriture alphabétique et le développement des échanges maritimes et commerciaux.
Du XII au IX e siècle av J-C, les historiens n’ont presque pas d’informations : on appelle ses siècles, les Siècles
Obscures [Dark Ages]. Avec l’affinement archéologique, on peut retrouver des constructions en négatif, c’est-à-dire des constructions avec des matériaux non durable (bois…). Les archéologues retrouvent alors des maisons, des foyers...
On remarque alors des civilisations nomades. Mais, la découverte des tombes nous montre qu’ils mettaient leurs défunts au même endroit (nécropole). On remarque que Athènes a de plus en plus de sépultures, donc de plus en plus d’habitats sur l’Acropole (Doc 12p12).
Il n’y a pas de reste de maison mais on suppose qu’elles soient constituées de bois, d’argile et de paille, ainsi qu’un muret de pierres, qui fortifie les fondations de la maison et évite l’humidité.
Les maisons sont de forme absides (arrondie derrière, doc13). Les archéologues remarquent aussi des lieux de sacrifices réguliers, où il y avait des holocaustes [brûler entièrement] de bêtes. Nous avons donc le début des sanctuaires.
LA NAISSANCE DE LA CITE GRECQUE
Sédentarisation des cimetières, autour des nécropoles qui développe l'idée d'un peuple autour de ses même morts autout d'une même religion et de même normes, de pratiques qui poussent les grecs à s'implanter ensemble dans ce qu'est la cîté grecque.
La civilisation grecque est la première à créer une institution, c'est-à-dire la police qu'il nous reste aujourd'hui vis-à-vis la cité grecque.
Polis → politès / politai
La cité grecque est caractéristique du milieu du VIIIe siècle environs, ce qui fait qu'Aristote définissait le grec comme un animal politique (qu'il vit en cité, organisé en citoyen). Leur language est alphabétique, c'est-à-dire que chaque symbole signifie une lettre, emprunté par les cités phéniciennes. L'alphabet phénicien représente les consommes, or les grecs eux ont inventés la voyelle. Notre alphabet provient donc de l'alphabet grec. Les grecs reprennent leurs échanges commerciaux où la société reprend contact avec les cités voisines et avec la méditerranée.
Installation de micro-état avec des régimes stables où une part importante de la collectivité prend part aux décisions et aux affaires publiques. Dans les autres sociétés on ne retrouve aucun régime sembable à ce groupe d'individus qui semblent appartenir à la même collectivité et qui gère les affaires politiques.
Les élèments caractéristiques sont un groupe d'homme (les politès) qui s'intitule le Peuple (démos). Pour nommer la « cité » on emploi le nom des citoyens, on ne donne pas le nom des cités mais le nom des citoyens (spartiates, athéniens, corinthiens). Le démos définit la cité.
Aristote lorsqu'il définit la cité part un groupe d'homme qui prennent part aux « parties communes ». La cohésion de ce groupe est partagé par un passé historique et s'il n'y en a pas, l'on requiert au passé mythologique pour fédérer le Démos. Chaque cité est autonome l'une de l'autre, la Grèce n'existe pas car il s'agit du « Monde Grec », il n'y a pas d'état grec.
À coté du groupe des citoyens, on retrouve d'autres hommes mais qui ne sont pas parties prenantes. Il faut considéré si un homme est libre ou non. Un homme par ses dettes peut devenir esclave de l'indivu auquel il doit de l'argent ou dans le cas de razzia par des pirates qui vendent aux marchés aux esclaves les hommes qu'ils capturent, ou par hérédité d'un père esclave.
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