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La Decouverte De L'amerique

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Par   •  15 Septembre 2014  •  1 346 Mots (6 Pages)  •  1 340 Vues

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L'Amérique a été découverte par Christophe Colomb et ses équipages en 1492 (Les Grandes Découvertes). Il abordèrent le 12 octobre aux Bahamas, et en 1498 , le navigateur découvrit la Terre-Ferme (l'Amérique continentale). Bien longtemps avant la découverte de Christophe Colomb, l'Amérique avait été connue par des pirates scandinaves; sous la conduite d'Éric le Rouge, qui atteignit le Groenland en 986, et vit son fils Leif l'Heureux et ses compagnons s'établir, en 1002, dans l'île de Terre-Neuve, et par la suite plus au sud. Reste que ces découvertes sont restées trop confidentielles pour avoir changé quoi ce ce soit à l'histoire du monde. Celle-ci ne basculera qu'à la fin XVe siècle, quand ces vastes contrées seront réellement connues de l'Europe auront pris place au sein de l'ensemble des connaissances géographiques. A partir de là des empires seront détruits, d'autres se construiront.

De fait, cette découverte a aussi une conquête sanguinaire. A la nouvelle de cette découverte, de tous les points de l'Europe, souvent de ses contrées les plus déshéritées, comme l'Estrémadure, en Espagne, on vit se lever des aventuriers ruinés, que leurs passions avides, trop à l'étroit dans l'ancien monde, poussaient vers le nouveau. La soif de l'or était presque partout, l'imagination la plus exaltée ne pouvait rêver plus de trésors que n'en contenait l'Amérique; on se mit à suivre les navigateurs cherchant d'autres mondes encore dans ce monde récemment connu. Et ce fut un terrible malheur pour les Amérindiens, présents sur le continent depuis plusieurs dizaines de milliers d'années, qui se virent soudain a la merci de la cupidité brutale des Européens. Ceux-ci furent conduits d'abord par les Cortez, les Pizarro, les Almagro, les Pinzon, etc.

Mais, sans cesse, pendant les siècles suivants, alors que les voyages de découvertes se poursuivaient (Magellan, Lewis et Clarke, Quadra et Vancouver, Humboldt et Bonpland, Franklin et Parry, etc.), de nouvelles populations vont continuer d'immigrer en Amérique et lui donner le visage qu'on lui connaît aujourd'hui. Ces populations auront été parfois poussés au-delà de l'océan, parce que persécutées pour des raisons religieuses, comme en Angleterre au XVIIe siècle, parfois pour des raisons politiques (et se sera encore souvent le cas jusqu'à nos jours), parfois poursuivis encore par la misère, toujours attirées par des récits éblouissants, le plus souvent trompeurs. A cela s'est ajoutée une immigration de nature toute différente, la traite esclavagiste, à l'origine d'une composante importante des populations actuelles des États-Unis, des Antilles et Brésil.

La Découverte

Qui a découvert l'Amérique?

A la fin du XVIIIe siècle et au XIXe siècle, divers savants se sont demandé si l'Amérique n'avait pas été découverte et visitée par des marins de l'ancien continent avant Christophe Colomb. Comme le soulignait par exemple Bailly, des auteurs anciens tels que Platon et Sénèque ont mentionné une vaste terre située à l'Ouest de l'Europe et qu'ils appellent l'Atlantide. Mais Platon n'évoquait l'existence de cette île immense que dans le cadre d'un mythe, c'est-à-dire d'un récit inventé, dans le but de mettre en scène la conception qu'avait le philosophe l'ordre et du désordre dans la Cité, une obsession de la culture grecque ancienne, et qui n'a rien de géographique ou d'historique. Et même si, cédant à une forme de fondamentalisme, on veut prendre à la lettre ce récit, il devient vite évident que cette Atlantide n'a rien à voir avec ce que l'on sait de l'Amérique précolombienne. Peut-être plus crédible est cependant le témoignage de Diodore de Sicile, qui parle d'un navire phénicien qui, poussé par la tempête, fut jeté bien loin à l'Ouest, de l'Afrique, sur une terre couverte de grandes forêts, arrosée par des fleuves immenses. Les textes précis manqueront probablement toujours pour trancher cette discussion dont l'importance géographique est en somme secondaire.

Quelques autres auteurs - dont quelques uns (G. Elliot Smith et W.J. Perry) défendaient encore ce point de vue, aujourd'hui obsolète, dans les années 1920 - frappés de vagues ressemblances entre les débris de l'art mexicain et péruvien

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