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L’Antiparlementarisme sous la IIIème République: L’antiparlementarisme est-il un symptôme (d’une société malade) ou un remède annonçant un régime autoritaire (fasciste) ou populaire (communiste) et nécessaire ?

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Par   •  18 Juillet 2013  •  3 582 Mots (15 Pages)  •  1 570 Vues

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L’Antiparlementarisme sous la IIIème République

Problématique : L’antiparlementarisme est-il un symptôme (d’une société malade) ou un remède annonçant un régime autoritaire (fasciste) ou populaire (communiste) et nécessaire ?

INTRO

I. Présentation générale de la IIIe République

-Définitions (Parlement, régime parlementaire)

Parlement :

Etymologie : Parler, C'est "l'endroit où l'on parle".

Un parlement est une assemblée ou un ensemble d’assemblées qui assure la représentation du peuple dans les Etats démocratiques. Lieu de délibération et détenteur du pouvoir législatif, il est principalement chargé de voter les lois et le budget et de contrôler l'action du gouvernement.

Sous la IIIème république, le Parlement est composé de la chambre des députés et du Sénat.

Après la Révolution française, le régime parlementaire, en établissant la responsabilité des gouvernements devant les représentants du peuple, s'impose progressivement dans toutes les démocraties modernes. Le Parlement, condition nécessaire mais pas suffisante de la démocratie, est considéré comme le meilleur moyen pour exprimer la volonté du peuple et l'échelon indispensable entre lui et les gouvernants. Le peuple ne peut, en effet, exercer directement sa souveraineté que dans quelques occasions particulières comme l'élection, le référendum ou le plébiscite.

Régime Parlementaire :

Le régime parlementaire est le système constitutionnel caractérisé par l'équilibre entre les pouvoirs du gouvernement (ou cabinet) et ceux du Parlement. Le cabinet est politiquement et collectivement responsable devant le Parlement; en contrepartie, le cabinet peut recourir au droit de dissolution. Gouvernement (exécutif) peut être renversé par Parlement.

Sous Napoléon III, la Constitution de 1848 ne permettait pas au gouvernement de dissoudre le Parlement, alors qu’avec la IIIème république, c’est possible. Ce qui incite les deux pouvoirs à collaborer.

-Un très grand nombre de gouvernements et le rôle des personnalités

Intéressant : http://www.histoiredumonde.net/article.php3?id_article=1506

http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/suffrage_universel/suffrage-1870.asp

http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/suffrage_universel/suffrage-1936.asp

14 présidents en 70ans

Le Gouvernement de la Défense Nationale

Le gouvernement provisoire, après la défaite de Napoléon III en 1870, à Sedan le 2 septembre,

Au cours de la guerre de 1870 aboutissant à la défaite et à la capture de l’empereur Napoléon III à Sedan, le 2 septembre, les socialistes tentent d’organiser une insurrection, mais l’opposition parlementaire, surtout républicaine, menée par Léon Gambetta, parvient à mettre en place un gouvernement provisoire, dit de la Défense Nationale. Ils proclament la république le 4 septembre, au balcon de l’Hôtel de Ville de Paris. Un gouvernement de défense nationale est constitué avec à sa tête le général Trochu.

Sous Mac Mahon, la Troisième République est définitivement instaurée le 30 janvier 1875 par l'adoption, à une voix de majorité, en première lecture 353 contre 352, puis à une plus large majorité en deuxième lecture 413 contre 248, de l’amendement Wallon qui dispose :

« Le président de la République est élu à la majorité absolue des suffrages par le Sénat et la Chambre des députés réunis en Assemblée nationale. Il est nommé pour sept ans ; il est rééligible. »

IIème République

Louis Napoléon Bonaparte

1848-1851

IIIème République

Présidents Mandats Fin de mandat

A. Thiers 1871-1873 démissionne après avoir été mis en minorité par la

Chambre à qui il refuse une « politique résolument

Conservatrice »

Mac-Mahon 1973-1879 Les élections d'octobre 1877 amènent à la Chambre

une majorité républicaine qui pousse le Président,

jugé trop conservateur, à démissionner.

J. Grévy 1879-1887 Réélu en 1885, il est contraint de démissionner à la suite

du "scandale des décorations" dans lequel son gendre

est impliqué.

Sadi Carnot 1887-1894 Assassiné par Caserio après avoir refusé la grâce de

l'anarchiste Vaillant, auteur d'un attentat à la Chambre.

J. Casimir-Perier

1894-1895 Démissionne après les attaques des députés socialistes

à propos de ses liens avec le "comité des forges".

F. Faure

1895-1899

E. Loubet

1899-1906

A. Fallières 1906-1913

R. Poincaré

1913-1920

P. Deschanel 1920-1920 Frappé d'incapacité, il est poussé à la démission.

A. Millerand

1920-1924 Il démissionne après que la Chambre ait refusé

"d'entrer en relations" avec le Président du Conseil

qu'il a choisi hors du Parlement.

G. Doumergue

1924-1931

P. Doumer

1931-1932

A.

...

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