Composition géographie: Londre
Commentaires Composés : Composition géographie: Londre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar spaain11 • 17 Janvier 2015 • 497 Mots (2 Pages) • 1 177 Vues
Londres
Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, les Londoniens du centre émigrent vers la périphérie. Cette périurbanisation s'explique par le moindre coût foncier et la recherche d'espaces verts dans des quartiers pavillonnaires. Le quartier de Twickenham est un exemple de ce mitage des espaces ruraux.
Le treillage ramifié tel que routier, ferroviaire, aérien mais surtout autoroutiers favorise cette périurbanisation. Ces voies rapides centrées sur le Grand Londre tels que l'A10, l'A12 ou encore la M25 ( en direction de Cambridge) et la M40 (en direction d'Oxford) facilitent les migrations pendulaires via l'automobile.
Depuis les années 1990, on assiste à un retour vers le centre (plus 10% par an). Londres est aussi une ville qui se densifie, nous pouvons le voir graçe au projet de Renzo Piano (maire de cette dernière) visant à construire des grattes-ciels comme la Shard Tower de le London Bridge Quarter.
Ce retour résulte d'une volonté politique visant à limiter les déplacements quotidiens et par conséquent réduire la pollution. La taxe de 8£ par jour par véhicule pour accéder à l'hypercentre a généré des effets sociaux (baisse des temps de trajets de 14%), économiques (les retards ont diminués de 60%) et environnementaux (réduction de 18% le volume de circulation automobiles diminuant ainsi les gazs à effet de serre) apparement durables.
Cette mesure a changé les comportements londoniens, ceux-ci optent à plus de 50% pour les transports en commun tels que le métro Docklands Light Railway qui devrait pourvoir accueillir plus de 100 millions de passagers par an en 2012. Le quart de cette même population s'est tourné vers le covoiturage. Certains préfèrent prendre le vélo ou se déplacer à pieds.
Cette métropole mondiale ensiage même d'agrandir le plus grands aéroport européen : Heathrow. Un tel projet lucratif soulève évidemment des questions environnementales (pollution) et sociales (nuisances sonores). C'est notamment pour ces raisons que des manifestants s'opposent à sa construction.
Londres doit faire face aux inégalités économiques (la moitié des enfants du centre vivent sous le seuil de pauvreté), à la ségrégation socio-ethniques (dans certaines villes, 60% de la population de cette capitale est issue de minorité comme dans l'arrondissement de Newham qui concentre 33% d'Asiatiques, 22% de noirs et 3% de Chinois) et à la misère (plus de 10% des logements des logements sont insalubres).
Les plus démunis sont chassés du centre par la pression foncière des nouveaux quartiers. On observe donc une gentrification des friches industrielles reconverties.
Les « écoquartiers » (Greenwich Millennium Village ou la ville des JO) ne sont pas durables pour autant : accessibilité réduite, impacts sur l'air, l'eau et le sol. Malgré la Thames Barrier, les risques d'innodations s'accroissent. Ainsi 91% de la Thames Gateway reste en zone inondable.
Après la périurbanisation, Londres connaît un phénomène de retour au centre avec un projet de densification visant à rendre la ville plus vivable et viable. Toutefois malgré des efforts écologiques, la ville est encore loin d'être durable.
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