Athènes Et Rome, Deux Accès à La Citoyenneté Distincts

Athènes et Rome sont entités bien différentes, l'une est une démocratie, l'autre un empire. Leurs méthodes sont donc tout aussi distinctes, l'accès à la citoyenneté y compris.

Premièrement nous allons différencier ces accès pour ensuite analyser leurs conséquences et leurs buts.

Athènes se base essentiellement sur un principe de droit du sang, de pureté et d'hérédité, la cité n'offre que très rarement la citoyenneté à titre exclusif et l'interdit aux femmes, aux étrangers ainsi qu'aux esclaves. Rome est bien différent, l'empire quant à lui offre une citoyenneté plus "ouverte". En effet, mis à part l'hérédité et le service militaire, les romains ont su démocratiser progressivement l'accès au titre de citoyen mais l'interdit cependant aux femmes et aux esclaves mais pas aux étranges présents sur les territoires annexés au fur et à mesure. L'empire a su intégrer à ses institutions, les magistrats de ses provinces conquises par le passé.

Ce processus a notamment eu pour conséquence l'octroi de la citoyenneté à la Gaule par Claude en l'an 48, suivi de Caracalla qui lui, l'offra à tous les hommes libres de l'empire par un édit datant de 212.

De part ces changements et cette évolution, Rome favorise la cohésion et bide par la même occasion à dissiper les envies de révoltes, de mutineries, etc..

On peut donc, de fait, constater que l'accès à la citoyenneté est très différent. Athènes s'avère être sélective tandis que Rome voit la citoyenneté comme un moyen de faire ainsi adhérer à la vision impériale de la cité et fidélisé par la même occasion ses provinces.

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