Architecture Du Boulevard Haussmann
Mémoire : Architecture Du Boulevard Haussmann. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 19 Octobre 2013 • 1 179 Mots (5 Pages) • 1 000 Vues
Historique[modifier | modifier le code]
Dans le cadre de la transformation de Paris, le préfet Haussmann conçoit cet axe de grande circulation comme une voie diagonale reliant le premier cercle des Grands boulevards à celui du mur des Fermiers généraux. Il doit, pour cela, ordonner la destruction de la maison dans laquelle il est né, à l'angle de la rue du Faubourg-Saint-Honoré.
Comme son prédécesseur Rambuteau, Haussmann voit son activité récompensée dès son vivant par l'attribution de son nom à l'une des principales voies dont il a ordonné le percement. Le boulevard n'est pourtant achevé que bien après sa mort. C'est seulement en 1926, que le boulevard Haussmann, après quatre-vingts ans de travaux, finalement rejoint le boulevard des Italiens, faisant disparaître le passage de l'Opéra où deux ans auparavant flânait le Paysan de Paris d'Aragon.
Ouverture des voies[modifier | modifier le code]
Section A : de la rue Drouot et le boulevard des Italiens jusqu'à la rue Laffitte, décret du 12 janvier 1922, ouverte en 1926.
Section B : de la rue Laffitte jusqu'à la rue Taitbout et la place Adrien-Oudin, décret du 24 juillet 1913, ouverte en 1926.
Section C : de la rue Taitbout et la place Adrien-Oudin, jusqu'à rue La Fayette et la rue de la Chaussée-d'Antin, décret du 22 février 1868.
Section D : entre la rue de la Chaussée-d'Antin et la rue du Havre, décret du 27 décembre 1865.
Section E : entre la rue du Havre et la rue de Miromesnil, décret du 16 juillet 1862.
Section F : entre la rue de Miromesnil et la rue du Faubourg-Saint-Honoré, décret du 17 octobre 1857.
Les sections E et F faisaient anciennement partie du boulevard Beaujon.
Monuments et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]
no 14 : Dassault Média, siège du premier quotidien français Le Figaro, depuis l'année 2005.
no 40 : Galeries Lafayette Haussmann.
no 55 : v. no 35, rue Tronchet.
no 64 : Printemps Haussmann.
no 67 : siège de la Société Générale pour la fabrication de la dynamite, de 1910 jusqu'au second xxe siècle ; société fondée par Paul Barbe et Alfred Nobel, durant l'année 18751.
no 81 : hôtel particulier d'Edgar Mareuse (1848-1926), historien, président de la Société historique du VIIIe arrondissement et propriétaire d'une belle bibliothèque de livres sur Paris2 (en 1910)3.
102, boulevard Haussmann.
no 102 : Marcel Proust (1871-1922) a emménagé dans cet immeuble après la mort de ses parents, le 27 décembre 1906, dans un grand appartement de 6 pièces au deuxième étage entre rue et cour où il voyait « le triomphe du mauvais goût bourgeois »4. Il y vécut jusqu'en 1919 et y écrivit À la recherche du temps perdu. L'immeuble appartenait à son grand-oncle, Louis Weil. À la mort de son oncle le 10 mai 1896, Mme Proust en avait hérité pour moitié, l'autre moitié revenant à son frère, l'avoué Denis-Georges Weil. Après la mort des deux cohéritiers, l'immeuble appartint pour une moitié à Marcel et Robert Proust et pour l'autre moitié à la veuve de Denis-Georges Weil, née Amélie Oulman et leur fille Adèle. L'appartement loué par Marcel Proust appartenait à Amélie Oulman. Le 9 novembre 1907, l'immeuble fut vendu aux enchères. Amélie Oulman le racheta entièrement et proposa à Marcel Proust d'acheter l'appartement qu'il occupait, mais ce dernier déclina l'offre et préféra conclure un bail de quinze mois le 15 juillet 1908. Il trouvait à l'appartement de nombreux désagréments : le pollen des marronniers devant sa fenêtre qui lui donnait des crises d'asthme, la proximité des grands magasins et de la gare Saint-Lazare, le bruit du boulevard5. Pour se prémunir contre le bruit, en septembre 1910, il fit clouer
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