Quartier Notre-Dame-de-Grace

Vers le milieu du 17e siècle, cette region de la province du Quebec qui est par la suite devenue l’un des plus beaux quartiers de Montreal n’etait qu’une immence foret vierge s’etageant au pied du mont Royal jusqu’au dela d’une prairie, couvrant l’etendue du coteau (riviere) Saint-Pierre, un immense plateau ou prennent place aujourd’hui le quartier Notre-Dame-de-Grace et les municipalities de Hampstead , de Montreal-Ouest et d’une partie de celle de Cote Sain-Luc. Ce territoire fut longtemps agricole, au point de porter le surnom du “verger de Montreal’. D’ailleurs, jusqu’aujourd’hui, ce quartier a su conserver une nature particulierement belle: par-terres, futaies et ombrages forment un cadre naturel autour des batiments, neufs ou vieux, soient-ils.

La paroisse

Tout d’abord, il faut rappeler que vers 1650, c’etait un veritable defi que de s’installer a Ville-Marie. Ceci dit, parmi les campagnons de Maisonneuve, se trouvaient quelques premiers occupants de Notre-Dame-de-Grace, conquerants, femmes et hommes a qui l’on avait accorde des terres au Coteau-Saint-Pierre. A la fin du 17e siècle et au long du 18e, plusieurs autres familles vinrent s’etablir dans les environs parmi lesquelles nous retrouvions (Les Beaudry, Leger, Trudeau, Cadinal, Lemieux, etc.)

Il importe egalement de mentionner que la conquete et par la suite l’independence americaine en 1774

Ainsi, peuplee par les descendants de ses pionniers, NDG a commence a grandir petit a petit. En 1818, on y denombre quelques 450 personnes et vers 1850, quelques 70 familles d’agriculteurs, tous paroissiens de la lointaine eglise Notre-Dame de Montreal situee dans le Vieux-Montreal. Cependant, ils souhaitaient tous et depuis longtemps un acces plus facile a l’eglise, ce qui amena la realisation de leur souhait avec la benediction de la pierre angulaire de la future eglise sous le nm de Notre-Dame-de-Toutes-Graces par monseigneur Jean-Charles Prince le 18 septembre 1858. Cette eglise dont les plans furent realises par l’architecte John Ostell existe toujours aujourd’hui. Sa façade ressemble a celle de la toute premiere eglise de Notre-Dame de Montreal, elle mesure 175 pieds de longueur sur 64 de largeuur et l’architecture en est robust et sobre.

Qui dit paroisse dit cimetiere, mais la demande des paroissiens de NDG pour reserver un terrain servant de cimetiere ne fut jamais acceptee. La Fabrique de la paroisse NDM decida alors d’en construire un a la Cote des Neiges. Du coup, les autres environs ne pouvaient avoir leur propre cimetiere et ce, jusqu'à ce qu’on leur a accorde la permission d’inhumer sous l’eglise, cimetiere qui fut ferme en 1910.

En parallele avec la construction de l’eglise, les Messieurs de Saint-Sulpice firent construire en pierre un presbyere relie a l’eglise par un chemin couvert. En 1927, la chapelle Saint-Victor du baptisere fut construite sans oublier le campanile destine a recevoir un carillon de cinq cloches que benit monseigneur E. Deschamps, eveque auxiliaire de Montreal.

Generalement, après la messe, des groupes se formaient sur le parvis pour se raconteur toutes les nouvelles du village, des rangs et des coteaux. On y parlait de politique, d’agriculture, de famille, etc. NDG fut alors une des rares paroisses de Montreal ou cette belle coutume se pratiquait. D’ailleurs, meme

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