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Les dynamiques des espaces productifs

Étude de cas : Les dynamiques des espaces productifs. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  28 Mai 2017  •  Étude de cas  •  728 Mots (3 Pages)  •  3 442 Vues

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Jeudi 18 Mai 2017

Géographie : Analyse de deux documents : Les dynamiques des espaces productifs (p.167)

        

        Ouvert en 1992, le parc d’attractions Eurodisney est situé à 25km à l’Est de Paris à Marne-la-Vallée. Desservi par une gare TGV et la prolongation du RER, il est la première destination touristique en Europe pour le loisir. Constituée de deux parcs, l’entreprise privée Disneyland Paris souhaite s’accroître grâce à la construction d’un nouveau parc, comme expliqué dans nos documents :
- Rapport sur les perspectives de développement du secteur IV de Marne-la-Vallée et d’Eurodisneyland établit par l’inspection générale des finances en Juillet 2008.
- Article provenant du journal Le Parisien publié le 14 Septembre 2010.
Nous nous demandons dans quels cas Disneyland Paris illustre les forces et les faiblesses des espaces productifs français. Pour cela nous étudierons en premier Disneyland, un espace productif français, auteur d’une activité économique : moteur du tourisme français et de l’emploi, puis la dynamique d’un espace paradoxal aux prévisions de 1987.

        Eurodisney est la seule entreprise privée à qui la France a concédé la charge d’aménager un territoire. Un territoire situé à Marne-la-Vallée, où a était construit un parc d’attractions, aujourd’hui mondialement connu. Cet espace a été mis en valeur afin de développer une activité économique touristique qui se trouve fortement accrue tout au long du XXème siècle, grâce à l’élévation du niveau de vie et à la création de nouvelles infrastructures qui permette la production d’activités de services, comme les parcs attractions, qui répondent aux besoins actuels d’une clientèle internationale. Suite à ce dynamisme autour d’Eurodisney, devenu la première destination touristique en Europe, l’entreprise souhaite la construction d’un troisième parc de loisirs, qui générerait l’ordre de 70 000 emplois directs, indirects et induits et qui permettrait à la France que l’entreprise reste un formidable moteur pour le tourisme. Depuis leur ouverture, les parcs Eurodisney ont accueilli plus de 215 millions de visiteurs et le site est devenu le cinquième pôle hôtelier de France. Disneyland joue un rôle dominant dans le tourisme attractif en France, grâce aux facilités d’accessibilité, aux importantes infrastructures mises en place, et à son rayonnement international. Une influence touristique, qui entraine un impact direct sur l’emploi, 48 732 emplois comptés en 2008.

        Eurodisney signé en 1987 une convention avec l’Etat, puis une prolongation de 20ans, avec le projet d’un nouveau parc. Projet refusé par les Verts car le projet ouvre la voie à l’urbanisation, à l’étalement urbain et au grignotage de terres agricoles. Un projet qui développe essentiellement l’activité économique grâce à la production de services mais lequel aurait un impact sur la production agricole. Malgré le refus et les arguments des Verts, le projet reçoit le feu vert d’une majorité pour cause des prévisions de 1987, des prévisions favorables pour les espaces productifs français. Mais cette production de services présente certaines faiblesses pour les espaces productifs car elle ne répond en majorité à toutes ses prévisions. Eurodisney étant pourtant la première destination touristique en Europe, elle présente une perte nette de 95.2 millions d’euros et même si la tendance s’inverse au troisième trimestre, le chiffre d’affaires du parc reste sur 9 mois inférieurs à celui de la période précédente, en causes la baisse cumulée des visiteurs, en 2008, la fréquentation touristique n’atteint pas l’attente souhaitée, elle n’est que de 14.5 millions ; le taux d’occupations dans les hôtels et des dépenses moyennes des touristes sur place est aussi en baisse. Le projet est souhaitable pour que Disney continue de croître et pour faire revenir le tourisme, car proposer de nouvelles attractions est un moyen formidable pour restituer ce moteur du tourisme explique Didier Arino, mais celui-ci sera toujours éphémère et donc en quête de nouveauté ce qui engendrera de nouveau investissement pas forcement toujours rentable.

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