Les animaux malades de la peste
Mémoire : Les animaux malades de la peste. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar divnogorsk • 28 Avril 2013 • 701 Mots (3 Pages) • 877 Vues
« Les animaux malades de la peste » La fontaine
Problématique : Par quels procédés La fontaine place sa fable comme un moyen de communication ouvert à tous ?
La Fontaine a écrit deux recueils de fables qui sont divisés en livres. Le premier a été publié en 1668, c’est une dédicace au Dauphin et le deuxième en 1678. La fable prête à l’animal les qualités et les défauts de l’homme et le monde animal crée par La Fontaine est la représentation de la société du 17ème siècle. Cela lui permet d’éviter la censure. La Fontaine peint l’homme de façon pessimiste et critique le roi et sa cour notamment la loi du plus fort. Ici, il s’agit de Les Animaux malade de la peste. C’est une fable issue du deuxième recueil du livre 7.
I) Une fable habilement menée
a)Un clin d’œil aux récits mythologiques
Idée du destin
Châtiment des dieux du au mauvais comportement des humains
b) Variété et diversité
Rimes embrassés (ABBA)
Alternance récit / discours
Différents discours
Différentes tonalités (ironie, tragédie)
c) Des animaux représentatifs des hommes
Cadre de la scène : procès tribunal (champ lexical de la justice), intervention : plaidoyer, réquisitoire (Prise de parole par ordre hiérarchique (du plus puissant au plus faible))
- Pers avec caractères personnels identifiables :
• Lion : roi, pouvoir, puissant, féroce, habile, intelligent, 'Le lion tint conseil': définit règles du jeu.
• Renard : ruse, flatte le roi, relativise péché du roi en les honorifiant
• Loup : beau parleur ('quelque peu clerc, prouva par sa harangue'), prononce le réquisitoire et accable l'âne pour ne pas avoir à s'accuser ensuite + insulte = cruauté (discours indirect libre)
• Tigre et Ours : puissance, représente la société aristocratique
• Âne : bêtise, naïveté, honnêteté => douce et innocente proie
• Dans le discours élogieux du renard les moutons sont les représentants du 'bas peuple', profondément méprisé, et que l'on peut impunément exploiter.
II) La différence d’argumentation du lion et de l’âne
a) La stratégie du lion
Il persuade et finit par convaincre
Rappelle le côté tragique/dramatique : affirme son autorité, rappelle qu'il est le représentant de Dieu
• Ton solennel, grave : donne majesté ('Ciel, nos péchés cette infortune, se sacrifie, céleste courroux')
• Ton familier 'Mes chers amis' : se place au même niveau de ses sujets pour les amadouer (en décalage avec sa noblesse de là on
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