Les Doctrines Imperialistes De La Colonisation
Mémoire : Les Doctrines Imperialistes De La Colonisation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar quendy • 27 Septembre 2012 • 287 Mots (2 Pages) • 1 718 Vues
Un tournant est pris vers 1873. La dépression économique l'explique dans une certaine mesure. Mais il a des causes plus profondes, car il correspond à une transformation dans la nature des échanges internationaux et dans la structure du capitalisme. Un nouveau colonialisme apparaît, plus systématique, qui met en avant la notion d'Empire. À la fin du xixe siècle et au début du xxe siècle un même mouvement entraîne des écrivains et des journalistes. Citons pour l'Angleterre Charles Dilke, John Seeley, James Froude ; pour la France, Paul Leroy-Beaulieu, Paul Gaffarel, J. Chailley-Bert, Léon Deschamps, Jules Harmand. Aux États-Unis même, avec John Fiske, John W. Burgess et Alfred Mahan, s'élabore une doctrine expansionniste qui abandonne la tradition anticolonialiste de Monroe. En Allemagne, Treitschke et Friedrich Fabri développent les théories colonialistes formulées dès 1841 par Friedrich List. Des associations se constituent pour susciter l'adhésion des milieux d'affaires divisés et prudents et convaincre une opinion publique réticente : Royal Colonial Institute, Imperial Federation League, Kolonial Verein, Gesellschaft für deutsche Kolonisation, Comité de l'Afrique française, etc. Des hommes d'État poursuivent cette politique impérialiste de façon plus ou moins systématique, en raison des ressources dont dispose leur pays et des résistances qu'ils rencontrent : Disraeli et Chamberlain ; Jules Ferry, Étienne et Delcassé ; Roosevelt et Mac Kinley ; Crispi ; Léopold II.
De tous les textes de l'époque, on peut dégager les principaux thèmes du colonialisme impérialiste, thèmes nouveaux ou thèmes repris des anciennes motivations du colonialisme.
On adapte les théories de Darwin à l'expansionnisme, qui devient un fait –de nature. La colonisation présente « tous les caractères auxquels on reconnaît les forces de la nature » (Charles Gide). « Le besoin d'expansion [...] est si intimement lié aux instincts départis à t
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