Les Attentas Du 11 Setpembre

« Les attentats du 11 septembre 2001 »

Après avoir présenté les documents, vous montrerez en quoi les attentats du 11 septembre 2001 inaugurent-ils une nouvelle ère dans les relations internationales, et quelle nouvelle forme de conflictualités à l’échelle mondiale établissent-ils.

Deux documents traitent des attentats du 11 septembre 2001 : une caricature américaine, d’octobre 2001, montre l’aigle pygargue, symbole des EU, prêt à combattre et à vaincre le vautour, symbole du terrorisme, qui se repaît des innocents ; un texte extrait des « Recommandations tactiques », datant probablement de décembre 2002. Le texte affirme la mouvance islamiste par la date qu’il choisit, selon le calendrier musulman, « 23 Joumada al-Tani 1422 ».

En quoi les attentats du 11 septembre 2001 inaugurent-ils une nouvelle ère dans les relations internationales et établissent de nouvelles formes de conflictualités ?

La puissance américaine est fragilisée (I). C’est la fin d’un ordre mondial dominé par les EU qui redéfinissent leur politique étrangère (II).

Le 11 septembre 2001, deux avions de ligne détournés percutent les deux tours du World Trade Center, symbole de la puissance économique, en plein cœur de New York. Un troisième avion s’écrase à Washington sur le Pentagone, le centre de la Défense américaine, symbole de la puissance militaire. Les auteurs des attentats appartiennent à un réseau terroriste islamiste, Al Qaïda, fondé en 19887, pour organiser et financer la résistance à l’URSS, alors puissance qui envahit l’Afghanistan. Ce n’est pas la première fois qu’Al Qaida lutte contre les intérêts américains. Al Qaida s’oppose aux Etats-Unis, installés en Arabie Saoudite, terre des deux villes saintes de l’Islam, La Mecque et Médine.

L’événement, très médiatisé, suscite une émotion au niveau mondial. Le nombre de victimes civiles, près de 3 000, montre une guerre asymétrique menée par les terroristes, qui rend l’hyperpuissance américaine vulnérable sur son sol : « une opération hardie et belle, sans précédent dans l’histoire de l’humanité ». L’asymétrie vient de la disproportion des moyens militaires, politiques et logistiques entre les EU et la mouvance Al Qaida.

Surtout, les EU découvrent que leurs valeurs, qu’ils croyaient universelles, ne sont pas partagées de tous, que leur puissance ne les rend pas invulnérables, « Le mythe de la grande Amérique s’est écroulé ».

Les EU entrent en guerre contre un nouvel ennemi, le terrorisme, difficile à identifier et à combattre. C’est la mobilisation générale face au défi du terrorisme. Ils renforcent la sécurité intérieure. Dirigée par Oussama Ben Laden, Al Qaida utilise la religion comme moteur idéologique, mais ne représente ni un état, ni un peuple, ni l’islam. C’est un terrorisme global, qui recrute ses agents sur tous les continents et bénéficie de financements internationaux.

La lutte contre cette forme de terrorisme nécessite une coopération internationale des polices et une action concertée dans un cadre multilatéral. Les EU, qui veulent réagir très vite, envahissent l’Afghanistan, à la tête d’une coalition et avec le soutien de l’ONU, dès 2001. En revanche, en 2003, ils mènent une guerre

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