La résistance
Recherche de Documents : La résistance. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar claire96 • 12 Décembre 2012 • 649 Mots (3 Pages) • 734 Vues
La Résistance a été menée partout pendant la guerre, et une autre forme a vut le jour dans les camps de concentration. Cette forme de résistance n'était pas facile, il fallait tout d'abord une forte solidarité entre les détenus. Ils partageaient les quelques rations qu'ils avaient réussit à voler aux SS, avec les plus faibles.
Dans le cas de la Résistance au travail, ils profitaient de chaque infime relâchement de la surveillance pour freiner le rythme de travail. Elle avait aussi lieu dans l'administration, comme mettre à un poste important, un ouvrier spécialisé qui acceptera de saboter le travail.
Les résistants se sont également efforcés d’affaiblir la machine de guerre allemande par le renseignement et par le sabotage dans les usines d’armement et de matériel militaire. Eugen Kogon, secrétaire du médecin-chef SS de Buchenwald, fait passer à la Résistance extérieure, dans la couverture d‘un livre, les plans des constructions souterraines de Dora où étaient fabriqués les V1 et les V2. Les nombreux sabotages n'étaient pas seulement à l'origine de groupes organisés mais aussi de résistants agissant de leur propre initiative, malgré l’ordre de la direction SS des camps, daté du 11 avril 1944, d’exécuter les saboteurs par pendaison devant les détenus rassemblés. A Ravensbrück, 90 femmes, Témoins de Jéhovah, refusent de travailler pour des productions destinées à la guerre : battues, elles sont envoyées à Auschwitz et gazées.
Cela paraît impossible de faire de la Résistance dans les camps de concentration, qui était si bien surveillé, pourtant des hommes et des femmes se sont lancés dans cette entreprise courageuse et nombreux sont ceux qui l'on payé de leur vie. Résister, c’était donc s’opposer aux desseins des SS et participer dans la mesure du possible à la défaite de l’Allemagne et de ses alliés.
Les résistants étaient, dans leur majorité, des hommes et des femmes qui s’étaient engagés - avant leur déportation - dans la lutte contre le nazisme et pour la défense de leur patrie. Mais il ne suffisait pas d’entrer dans le camp avec l’esprit de résistance pour être en mesure de le traduire en actes. Les SS avaient mis au point un système basé sur la terreur, la corruption et l’affaiblissement des détenus, qui devait rendre toute résistance impossible. La moindre infraction au règlement pouvait conduire à la mort, tout rapprochement entre détenus était suspect. Les résistants étaient exécutés par pendaison sur la place d’appel, en présence des autres détenus.
L'entrée en résistance se faisait rarement dans les premiers jours de détention. Il fallait d’abord avoir surmonté le « choc de l’arrivée », avoir acquis une expérience du camp, en avoir compris les règles officielles et tacites, ne plus trop souffrir de la faim chronique, ne pas être soumis à un travail totalement épuisant. Il fallait toujours avoir l’espoir de quitter un jour le camp ou, du moins, croire en une possible défaite de l’Allemagne. Mais certaines personnes ne trouvaient pas le contact avec d'autres résistants, elles faisaient donc de la Résistance individuelle. Les dirigeants des groupes de Résistance collectives devaient parler l’allemand, avoir accès à l’information, avoir un travail qui leur permettait de se déplacer sans être sous
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