La France Dans Le Monde Depuis 1945
Recherche de Documents : La France Dans Le Monde Depuis 1945. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar prep974 • 31 Janvier 2014 • 1 545 Mots (7 Pages) • 1 040 Vues
CORRECTION CONCOURS BLANC HISTOIRE
SUJET : La France dans le monde depuis 1945
La question sous-tendue est celle de l’influence de la France dans les relations internationales depuis 1945 ; du rôle qu’elle a pu jouer sur la scène internationale.
Rôle majeur ? Mineur ? Prépondérant ?
Quel rayonnement pour quelle puissance ?
Après un rapide « brain storming » au brouillon, on se rend compte qu’au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la France est une puissance exsangue, affaiblie. C’est sans compter sur les crises qu’elle va devoir rapidement affronter : la perte de son empire avec la décolonisation…
Au total, en 1945, la France n’est plus la puissance de référence qu’elle a été pendant plusieurs siècles. Elle est certes victorieuse mais, affaiblie, elle est dépendante.
Hantée par la peur du déclin, elle refuse pourtant de jouer les « rôles secondaires ». Sous sa présidence, de Gaulle impose le pays comme acteur incontournable des relations internationales.
Une position que tentent de défendre également ses successeurs malgré les crises économiques et sociales qui traversent le pays ; l’accent sera mis sur la construction européenne.
Affaiblie au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la France, hantée par le déclin, entend reconquérir une position internationale forte.
La problématique envisagée pourrait donc être la suivante : dans quelle mesure la France parvient-elle à s’imposer comme un acteur majeur des relations internationales depuis plus d’un demi-siècle ?
I. La plus faible des grandes puissances (1945-1975)
Affaiblie, la France tente de retrouver « son rang »
II. La plus grande des puissances moyennes (1975- à nos jours)
Une puissance moyenne au rayonnement international
I. LA PLUS FAIBLE DES GRANDES PUISSANCES (1945-1975)
En mai 1945, 80 % des Français interrogés par un sondage pensent que leur pays est une grande puissance. Même si ses représentants ne sont pas conviés aux conférences de Yalta et Potsdam, ils sont présents lors de la signature de la reddition de l’Allemagne et du Japon.
La France reçoit par ailleurs un siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU ; obtient une zone d’occupation en Allemagne ; participe à la création des organisations internationales…
Dans les faits, la France apparaît comme une puissance affaiblie, dépendante financièrement notamment. Elle s’apprête par ailleurs à vivre la dislocation de son empire…
Une puissance qui refuse pourtant le déclin et impose une nouvelle ère de grandeur sous la présidence gaullienne.
A. Les signes de l’apparent déclin…
1-Une puissance dépendante et intégrée au bloc occidental
Une dépendance financière
Accord Blum-Byrnes en 1946
Plan Marshall en 1947
Une dépendance politique et militaire
La France participe à l’Alliance atlantique en 1949 puis au commandement intégré en 1950. En soutenant la politique américaine, elle reçoit une aide financière substantielle (guerre Indochine) mais doit en contre partie s’effacer devant les intérêts du bloc (crise de Suez/ Guerre d’Algérie).
2- La perte progressive de l’Empire
De 1945 à 1956, la France perd ses positions au Moyen-Orient
En Indochine, après une guerre difficile, elle signe les accords de Genève en juillet 1954
En Afrique du Nord : indépendance Tunisie, Maroc en 1956/ Guerre en Algérie à partir de 1954.
En Afrique noire, elle prépare l’indépendance par l’autonomie interne en 1956 (loi DEFFERRE).
3-L’avenir de la France passe par l’Europe
En se lançant dans « l’aventure » européenne, l’impression de déclin s’amenuise.
La France participe en effet aux premières organisations européennes : OECE (1948), Conseil de l’Europe (1949).
Elle propose un approfondissement des relations : Plan Schuman (1950) qui débouche sur la création de la CECA (1951).
Après l’échec de la CED (1952), elle s’engage dans la relance européenne lors de la conférence de Messine en 1955 et signe les traités de Rome (1957) qui créent la CEE et l’Euratom.
B. …Corrigés par la conduite d’une politique de grandeur
L’arrivée au pouvoir du général de Gaulle marque un tournant dans la politique extérieure française. Se faisant « une certaine idée de la France », il met tout en œuvre afin de redonner à la France la place qu’il pense être la sienne sur la scène internationale.
1- Une politique d’indépendance par rapport aux blocs
Fidèle à sa position de 1945, le Général de Gaulle mène une politique de détente et de refus des blocs.
A l’intérieur du bloc occidental
Il affirme l’indépendance de la France sur un plan diplomatique et militaire.
Bombe A (1960) / Bombe H (1968)
Retrait du commandement intégré de l’OTAN (1966). La France reste membre de l’Alliance Atlantique et n’hésite pas à intervenir dans les crises internationales. Elle refuse cependant de s’aligner systématiquement sur les positions américaines : dénonce l’intervention américaine au Vietnam, la Guerre des Six jours menée
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