La Colombie

La Colombie

La Colombie est un pays d’Amérique latine ayant une population d’un peu plus de 40 millions d’habitants. Ce pays est recouvert a 46 % de foret vierge sur près de 40 millions d’hectares. Ce pays est malheureusement connu pour sa grande violence et son implication mondiale dans le cartel de la drogue. Ces caractéristiques particulières se reflètent directement sur la culture du pays et de sa gestion, avec sa diversité économique, politique, sociale et culturelle. L’hybridisme est l’une des premières particularités qui nous intéresse. Le concept mettant en évidence les conditions de gestion pré moderne et de forme moderne. Nous verrons par la suite l’influence paternaliste présente dans les entreprises. L’influence de la hiérarchie et le respect de l’ordre établi. Nous terminerons ensuite par un exemple dans lequel il nous sera possible de comprendre et de visualiser cette réalité Colombienne.

La Colombie peut être considéré comme un pays hybride. Comme étant le croisement de deux éléments distinct. Dans plusieurs domaines de la société, la Colombie est partagé, et plus particulièrement avec l’avènement de la mondialisation. La culture organisationnelle en est un exemple frappant. Le noyau de la culture est composé d’idées traditionnelles, historiquement transmise et de valeurs qui s’y rattachent. Un exemple de scénario de contraste peut être vu comme suit : Une compagnie régionale, économiquement rentable, possédant des ressources dans une communauté éloignée et sous développée. La culture traditionnelle est mélangée à la culture moderne. La société Colombienne est l’une des plus gros exportateur de matière première. Le café, les fleurs fraiches et le charbon en sont que quelques exemples. Malgré cette économie forte et prospère qui s’apparente aux pays développés, la moitié de la population demeure sous le seuil de la pauvreté. Cela crée deux classes de société distincte. C’est une problématique sociale profonde. Les conséquences sont évidentes quand l’on considère l’écart qu’il existe dans la distribution des revenus. 53% du revenu national est partagé par 5% des familles les plus aisées. Cruz Cronfly résume bien cette vision hybride de la Colombie : « Nos villes voient grandir des générations entières de gens spirituellement modernisés … qui sentent le droit de participer à ces biens matériels et spirituels … des objets capables de garantir statu, confort, distinction … mais qui simultanément n’ont rien, et n’en n’auront jamais plus ». Il existe aussi une séparation évidente depuis le 18ème siècle entre 2 partis politiques. Cette division entre le parti conservateur et le parti libéral est une réflexion directe de l’hybridisme culturelle qu’il existe dans la société colombienne. On appartient à un parti comme à une famille ou un clan et elle est transmise de façon hiérarchique, de génération en génération, de façon traditionnelle.

Le second aspect culturel de la Colombie est la présence considérable d’une vision paternaliste. Il s’agit ici d’une autorité exercer par les patrons et les leaders, mais aussi pas l’État sur la société Colombienne. La situation de violence présente depuis les années 80 et même avant, constitue le cadre dans lequel la société c’est développé. Ces organisations (guérillas, milices urbaines ou paramilitaire) ont une emprise et une main mise sur la population et du même fait une régularisation

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