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Ivoire Barberini : L'Empereur Triomphant

Étude de cas : Ivoire Barberini : L'Empereur Triomphant. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Février 2014  •  Étude de cas  •  1 050 Mots (5 Pages)  •  1 276 Vues

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Ivoire Barberini : l’Empereur triomphant

Introduction :

L’ivoire Barberini est un feuillet d’ivoire en 5 parties représentant l’empereur triomphant. L’empereur qui y est représenté est certainement Justinien (dit « Le Grand »). L’œuvre est dater de la première moitié du VIème siècle c’est-à-dire durant l’apogée de l’empire byzantin après les reconquêtes de l’Espagne et de L’Italie respectivement aux mains des Wisigoths et des Ostrogoths, ce qui nous conforte dans l’idée qu’il s’agit de l’Empereur Justinien, empereur au moment de ces reconquête qu’il initie lui-même. Cet œuvre figure dans le département des objets d’art du Musée du Louvre. La collection Barberini est composé de plusieurs pièce, celle-ci étant la pièce maitresse, probablement commandé par ou pour l’Empereur. Pour parler de l’œuvre en elle-même elle est considérée comme un chef d’œuvre du premier art byzantin qui se développe au VIème siècle. Intéressons-nous à ce que l’Ivoire nous apporte sur la période et sur l’empire byzantin, nous verrons d’abord en quoi cet ivoire est une glorification de l’empereur et comment il le glorifie, puis l’aspect religieux qui se dégage de cette représentation

I) L’empereur triomphant

La pièce centrale représente l’Empereur, sur un cheval cabré. L’empereur est vêtu d’une armure et d’un manteau, et porte une couronne, il est donc à la fois empereur et chef de l’armée. Il tient une lance dans sa main droite et les rennes de son cheval dans la droite. La lance est plantée dans le sol et on peut distinguer derrière elle un barbare au vu des vêtements qu’il porte. Le bonnet phrygien, la tunique à manche longue et les braies font penser à un scythe ou un perse, tenant la lance de la main droite et levant la gauche, en signe de soumission. Comme je l’ai dit précédemment il s’agit certainement de l’empereur Justinien (527-565) de par l’époque a laquelle la tablette a été fabriquer mais aussi car les représentations qui y sont faites sont des glorifications de ce que Justinien à apporter à l’empire byzantin :

- Tout d’abord le barbare représenté à sa droite touchant sa lance est certainement perse ou scythe. Or Justinien signe avec la Perse un traité de paix en 532, s’assurant ainsi de la neutralité perse durant les invasions de l’Italie, puis de l’Espagne. L’Empire Perse est le grand rival de l’empire byzantin à la chute de l’empire romain d’occident. Seul autre superpuissance de la région. La soumission afficher sur l’œuvre valorise le rôle de l’empereur qui semble donc être le seul grand empereur du monde et donc l’homme a la tête de la première puissance européenne (et donc, dans la vision européenne de l’époque, première puissance du monde).

- Ensuite, la femme se situant en dessous du cheval, tenant le pied droit de l’empereur, représentée portant des fruits dans l’autre bras et avec un sein nu. Elle symbolise la Terre. L’empereur est ici encore en position de domination. Les fruits abondant et le sein nu sont un symbole de prospérité. Justinien restaure cette prospérité dans l’empire, qui est donc à son apogée au VIème siècle autant militaire qu’économique artistique et religieux (construction de la basilique Sainte Sophie)

- La présence d’une victoire (Niké) dans le coin supérieur droit de la pièce centrale rappel aisément que l’empereur remporte la victoire partout où il entreprend des conquêtes. De plus le serviteur sur la gauche tend une victoire à l’Empereur ce qui tend a montré une fois de plus que l’Empereur et la victoire ne peuvent être dissociés.

Même si nous ne sommes pas sur de l’identité de l’Empereur

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