Géographie de la population

TD Géographie de la population (M. Kabriti)

TD 1

Maitriser les concepts démographiques de base

Comprendre les ressorts de l’évolution des populations

Être attentif aux sources et leur qualité

Distinguer les échelles d’observations

Géographie du peuplement : la répartition spatiale de la population et cherche à l’expliquer.

Géographie de la population : étudie les structures des populations. Effectifs humains et leur évolutions, natalité, mortalité, fécondité ou migration

1.  Les fondamentaux de la démographie

Démographie : Demos (population) graphein (décrire)

Étude géographique de la population, ce qui implique de mettre l’accent sur la dimension spatiale des phénomènes démographique.

Les évolutions démographiques des populations du monde : enjeux alimentaires, environnementaux, sanitaire, migratoire, économique.

1.  Décrire les populations

• Multiplication des sources statistiques disponible.
• Le comptage, dénombrement et déchiffrement des populations
• Photographie instantanée de la réalité, très vite périmé
• Rassembler une quantité impressionnante d’informations

Sources complémentaires :

• Recensements (dénombrement détailler des habitants d’un pays)

• L’état-civil : L'expression "État civil" désigne l'ensemble des éléments relatifs à la personne qui identifient un individu tels que les nom et prénoms, la date et le lieu de sa naissance, sa situation maritale. 

Enquêtes démographiques : Etude systématique de certaines personnes ou groupe de personnes (ménage) appartenant à une population, qui sert généralement à déduire les caractéristiques ou les tendances démographiques d’un segment plus large ou de toute la population.

• La démographie croise différents champs disciplinaires et la géographie.  
• INED et INSEE.

C’est la rencontre des méthodes démographiques, des outils statistiques et des problématiques géographiques qui a permis l’essors de la géographie de la population.

1. La croissance de la population

• Le stock d’individus : double mouvement d’entré et des sorties
• La différence entre la naissance et les décès appelé solde naturelle, et entre immigration et émigration, dénommé solde migratoire, détermine l’évolution démographique.
• Les variables naturelles : natalité, fécondité et mortalité
• La natalité décrit les naissances et leurs évolutions
• Taux de fécondité générale, qui rapporte les naissances a la population féminine en âge de procréer.

• La mortalité correspond à l’étude des décès et de leur évolution.
• Taux de mortalité infantiles (mortalité des enfants de moins d’un an)
• Le solde naturel est bien la différence entre naissances et décès.
• Le taux d’accroissement naturel est la différence entre le taux de natalité et de mortalité

• Les variables migratoires : l’immigrations, l’émigrations et le solde migratoire central de la croissance démographique :
• Les entrés : l’immigrations
• Les départs : l’émigrations
• Différence arithmétique : migration nette ou encore solde migratoire.

1.  Un modèle fondamental

• Modèle théorique : transition démographique
• Plusieurs situations démographiques
• L’Afrique, taux d’accroissement naturel de plus de 26% en 2017, taux de mortalité infantile de 51/1000
• La théorie de la transition démographique
• L’Europe un taux d’accroissement naturel nul, taux de mortalité infantile de 4/1000
• La théorie de transition démographique : situations où les taux vitaux (de natalité et de mortalité) sont très élevés à une situation où ils deviennent très faibles. Transition s’effectue plus ou moins rapidement dans le temps.

1.  Des structures démographiques

• La composition des populations : l’âge, le sexe, la situation matrimoniales et les caractéristique -s socioprofessionnelle.
• Niger recense 50% de jeunes de moins de 15ans en 2017, l’Allemagne n’en recense que 13%
• Question de pyramides : les variables de structures les plus étudier, l’âge et le sexe.
• Représentation graphique très simple : pyramide des âges
• Double histogrammes et barre horizontale.
• Pyramides au base larges sont le reflet de populations jeunes. Celles des pays les moins avancées approchent une forme triangulaire
• Les pyramides en «as de pique » sont au contraire le reflet de population vieillies.

Les populations du monde :

• Populations jeunes ou vieillies reflétant l’opposition entre pays développés et pays en développement.
• Le continent africain : 41% de moins de 15ans.
• L’Europe compte seulement 16% de moins de 15ans en moyenne
• Le continent africain : population d’une extrême jeunesse
• Les pays orientaux : réalisé leur transition démographique dans un temps relativement court.
• Le monde développé, vieillissement important de la population
• L’Amérique latine, seconde phase de transition démographique.

1.  La répartition géographique de la population

1.  Le peuplement de la planète une répartition contrasté.

• 7,5milliards d’habitant en 2017, terre reste modérément peuplé avec 56 habitants au Km2
• Plus du quart de la superficie abrite moins de 2% de l’humanité
• Trois grands foyers de peuplement : l’Asie orientale, le sous-continent indien et L’Europe.
• Très faible occupation de vastes étendues : déserts blancs, désert sec, désert verts, désert d’altitude
• Peuplement privilégier dont les basses vallées et les plaines
• Façade maritime
• La moitié des villes de plus de 500 000 habitants se situe a moins de 60km d’un rivage.
• Population urbaine est majoritairement urbaines
• Parties de la terre occupé par l’humanité, le concept d’œkoumène ; moins pertinent aujourd’hui.
• La complexité de la carte du peuplement

1.  Les facteurs naturels

• Les contraintes physiques expliquent surtout la faible densité de milieux difficiles
• Principale contrainte est climatique
• Le froid apparait comme la plus redoutable, l’agriculture devient impossible.
• L’aridité, c’est-à-dire la rareté ou le manque d’eau
• La chaleur humide permanente constitue une troisième contrainte climatique, parasite, virus, bactérie
• Le relief constitue une autre contrainte naturelle
• Domaine tempéré : la densité de la population diminue avec l’attitude
• L’agriculture plus difficiles en montagne à cause de la pente et du froid.  
• Zone intertropicale, à l’inverse de la loi générale, les densités y augmentent avec l’altitude
• Plus de la moitié de l’humanité vit a moins de 3km d’un cours d’eau permanent
• Meilleures terres n’entrainent pas toujours de fortes densités. Grandes exploitations hyperméchanisé des plaines du Middle West.

1.  Les facteurs historiques

• Trois principales ères : 2000 ans
• Plus l’occupations d’un territoire a été précoce, plus il a de chance d’être peuplé.
• L’inégale ancienneté du peuplement : différence Royaume-Unis et Nouvelle-Zélande
• Grandes migrations intercontinentales ont compensé
• Agricultures et élevage : accroissement de la population mondiale
• L’intensité du peuplement est ainsi liée à l’adoption de certaines innovations
• Trois grandes innovations : tailles, agriculture et de l’élevage, révolution industrielle.
• Grands foyers de peuplement actuels pratiquent depuis moins 7 000ans l’agriculture.  

• Autant de migrations qui vont vers le nord la planète, 120 millions environ.
• 124 millions vers le sud
• Un migrant international est quelqu’un qui est né dans un pays et qui vit dans un autre pays que celui où il est né.

II. Catégorie de migrants

• Un migrant international est quelqu’un qui est né dans un pays et qui vit dans un autre pays que celui où il est né. Réfugié. Il révèle de la Convention de Genève de 1951.
• Un réfugié est quelqu’un qui est persécuté ou qui risque d’être persécuté et donc qui fuit son pays.
• Le migrant de travail
• La migration de regroupement familial
• Les étudiants
• Les investisseurs, par exemple, les créateurs, les sportifs de haut niveau …
• Le regroupement familial
• Politique migratoire américaine est une politique de regroupement familial.
• Sans-papiers : 11 millions, aux Etats-unis, 5 millions environ, en Europe, si tant est qu’on puisse les compter.
• Pour être migrant, il faut au moins un an d’installation dans un autre pays.
• Beaucoup de gens appartiennent à plusieurs catégories : exemple des réfugiés.
• A la fois, ils cherchent le refuge, mais aussi le travail, mais essentiellement le refuge.
• De même pour les étudiants : catégories sont floues.
• Souvent, ce sont les mêmes personnes.

III. Régionalisation des flux migratoires

• Flux qui viennent de la même région sont plus importants que ceux qui viennent d’un autre continent.
• L’Europ est la première destination migratoire au monde en termes de flux, suivie par les Etats-Unis
• Europe, l’essentiel des flux vient soit d’Europe de l’Est vers l’Ouest, la rive sud de la Méditerranée, Maghreb, Turquie.
• Turquie occupe une place principale, puisque le plus grand fournisseur de migration en Europe, ce sont les Turcs : 4,5 millions de Turcs en Europe.
• Les pays du Golfe sont aussi caractérisés par une régionalisation des flux.
• Quatrième destination : Russie reçoit une migration de voisinage.
• Un Africain sur deux va en Afrique et surtout, vers le Maghreb d’un côté, l’Afrique du Sud de l’autre.
• Asie du Sud-Est : Japon, la Corée du Sud, Singapour, Taïwan, Honk Kong.
• Pays plus pauvres de la région : Philippines, Vietnam, Indonésie.
• Ce phénomène de régularisation des flux est une tendance lourde du paysage migratoire mondial, malgré la mondialisation des migrations.
• Les migrants Sud-Nord, plutôt des migrations de travail et de regroupement familial.
• Autre cas de figure, les migrations Nord-Sud. Souvent, c’est une migration de loisir.
• Nord au Nord, on garde les mêmes droits

IV. Contexte démographique

• Le vieillissement : le seul facteur de croissance de la population de ces pays, c’est la migration (Europe, USA)
• Des métiers du « care » : en Italie, où l’espérance de vie est très élevée.
• Les métiers physiques, le bâtiment, l’agriculture.
• Rive du Sud de la méditerranée est entrée dans la transition démographique.

V. Migrations et développement

• Pendant très longtemps, on a considéré que le développement était une solution à la fin des migrations.
• Europe du Sud, qui était une grande région de départ vers le reste de l’Europe dans le passé, jusqu’aux années 1980.
• Donc on a pensé que, pour le Sud, pas de l’Europe, mais du monde, le développement était une alternative à la migration.
• Pas eu de déclin démographique non plus de miracle économique.
• Dépendance entre migration et développement.

1.2

• Aujourd’hui, c’est l’inverse. On a une généralisation du droit de sortie des frontières et une grande difficulté d’entrer quelque part, surtout quand on va du Sud

...