Economie des États-Unis
Commentaire d'oeuvre : Economie des États-Unis. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar SM1L • 3 Mai 2014 • Commentaire d'oeuvre • 6 006 Mots (25 Pages) • 758 Vues
modifierLes États-Unis sont la première puissance économique mondiale si l'on ne prend pas en compte l’Union européenne. Avec un produit intérieur brut (PIB) de 14 266 milliards de dollars en 2009, représentant environ un cinquième du PIB mondial [9] . Son État le plus riche, la Californie, serait la huitième puissance économique mondiale si elle était indépendante.
Pays industrialisé, aujourd'hui largement tourné vers le secteur tertiaire et misant massivement sur l'innovation, les États-Unis sont également riches en ressources naturelles et un grand exportateur de biens culturels. Leur PIB par habitant est parmi les plus élevés au monde et on y compte plus de 150 millions de travailleurs. Les universités américaines attirent vers le pays les étudiants les plus brillants, et placent les États-Unis à la pointe du progrès technologique, en particulier pour les « technologies du futur » (biotechnologies, technologies de l'information et de la communication, etc.) dont la Silicon Valley au sud de San Francisco est le fer de lance. La Californie à elle seule représente un quart de la totalité des brevets déposés aux États-Unis [10] . Le New York Stock Exchange (Wall Street) et surtout le NASDAQ ont drainé des capitaux du monde entier dans les années 1990 vers le financement de l'économie américaine, même si les entreprises cotées réduisent leurs capitaux propres depuis les années 2000. Les infrastructures développées, le niveau d’imposition faible, le dynamisme en termes d'innovation, l’esprit de libre-entreprise qui découle du libéralisme économique, font de l’économie des États-Unis une des plus compétitives du monde [11] . En 2010, les États-Unis restent la première destination des Investissements directs à l’étranger (IDE) avec 110 milliards de dollars [12] .
Le dollar, monnaie de référence à l’échelle mondiale, atténue l'impact monétaire des déficits courants importants, jusqu'à 6 % de leur PIB ce qui soutient la consommation des ménages américains mais endette le pays vis-à-vis de l’étranger. Les États-Unis sont également mis en cause pour leur consommation élevée de pétrole, la non-ratification du protocole de Kyōto [13] , ou le manque de coopération en matière du commerce international au travers de mesures protectionnistes.
Article détaillé : Histoire économique des États-Unis.
En 1929, les États-Unis dominent l'industrie et assurent 42 % de la production mondiale [14] .
Durant la Seconde Guerre mondiale, la montée en puissance du Complexe militaro-industriel des États-Unis permit d'équiper les pays alliés dans le conflit. Pour financer cet effort, la part des impôts fédéraux du produit intérieur brut (PIB) - un indicateur clé de l'ensemble de la charge fiscale - est passée de 7,6 % en 1941 à 20,4 % en 1945.
En 1945, les États-Unis sont le seul pays allié resté intact : le territoire américain n'a pas été envahi et n'a pas connu de destructions massives, sauf à la suite de l’attaque japonaise sur Pearl Harbor en 1941.
Alors que les belligérants européens connaissent une importante crise monétaire, les réserves américaines en or demeurent intactes, de même que l’agriculture et l’industrie. Les États-Unis possèdent 2/3 du stock d’or mondial [15],[16] et imposent un nouveau système monétaire international à la conférence de Bretton Woods (juillet 1944). Le dollar américain n'a pas perdu de sa valeur contrairement à d'autres unités monétaires et devient la monnaie de référence internationale.
Il faut néanmoins reconvertir l’économie de guerre vers la production de biens de consommation et assurer les débouchés économiques extérieurs. Le pays occupe la première place mondiale dans tous les domaines de l'économie. Il assure l'équivalent de la moité de la production de la planète [15],[16],[14] ; il possède 2/3 de la flotte mondiale [17] et assure 25 % des échanges [15] . La balance commerciale est excédentaire, mais dépend de la capacité des économies européennes à se reconstruire.
Les États-Unis souhaitent reconstruire l'économie mondiale selon les principes du libre-échange : ils estiment que le protectionnisme est l'une des causes de la Seconde Guerre mondiale [18] .
Les années 1970-1980 sont marqués par le choc pétrolier, la désindustrialisation et l'augmentation du chômage. Puis les États-Unis ont connu une période de croissance ininterrompue de près de 10 ans : de 1992 à 2000. Le Produit Intérieur Brut a crû de 3,7 % en moyenne au cours de ces années avec des pointes à 5,2 % en 2000 ou à 4,4 % en 1997 et 1998. Entre 1996 et 2000, le PNB a augmenté de 25 % : un taux de croissance économique comparable à celui des années 1960 [19] .
L'avance technologique vis-à-vis du reste du monde, très importante à la fin de la Seconde Guerre mondiale, s’est réduite. Par exemple, le Japon est désormais leader technologique dans le secteur de l’électronique.
Selon le Centre de la politique fiscale, en 2004, la charge fiscale des États-Unis était de 26 % du PIB, contre une moyenne de 36 % pour les pays membres de l'OCDE [20] .
Les États-Unis sont la première puissance économique du monde et produisent 25 % du PIB mondial [21] . Le PIB américain est trois fois celui du Japon et six fois celui de la France. Si la Californie était indépendante, elle serait la huitième puissance mondiale par son PIB [22] [réf. nécessaire] . Avec 44 155 $/hab., les États-Unis se classent au 8 e rang mondial. S’ils étaient des États indépendants, le Delaware et le Connecticut se classeraient au troisième et au quatrième rang mondial pour le PIB/hab.
Les États-Unis occupent la première place pour la production industrielle [23] , les importations [24] , les services [25] , la production d'électricité [26] , le transport aérien [27] et les investissements à l'étranger [28] ; la deuxième place pour la consommation d'énergie [29] le trafic de conteneurs [30] ; la troisième place pour les exportations [31] , le tourisme international et la production de pétrole [32] . La bourse de New York est la première du monde. Sur les 100 premières entreprises mondiales par le chiffre d'affaires, 31 sont américaines [33] . D'après le classement de 2007 de l'International Institute for Management Development [34] , les États-Unis demeurent le pays le plus compétitif de la planète [35],[36] . De nombreux secteurs restent dominés par une entreprise américaine : l'aéronautique
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