Composition: Religion et société dans l’Europe catholique
Commentaires Composés : Composition: Religion et société dans l’Europe catholique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar emmameyer01 • 25 Avril 2015 • 1 716 Mots (7 Pages) • 1 087 Vues
Meyer Emma 2nde1
Composition d’histoire à rendre pour le 13 février 2015
« Religion et société dans l’Europe catholique (XI-XIIIe siècle) »
Entre le XI et XIIIe siècle, l’Europe connaît un essor remarquable. L’Eglise devient peu à peu omniprésente en encadrant étroitement les hommes tout en participant à la mise à l’écart de populations marginalisées. Néanmoins au terme du schisme de 1054 elle se divise en deux partie : la chrétienté d’Occident qui a pour « capitale » Rome et la chrétienté d’Orient qui est centrée sur Constantinople. Au Moyen-Age la Chrétienté désigne l’ensemble de l’Occident chrétien, où les peuples partagent les mêmes croyances et la même culture. De plus, L’Eglise au sens premier désigne l’ensemble des baptisés, mais après l’an mille un autre sens tend à s’imposer, lui désigne les institutions et les hommes qui encadrent les chrétiens. Il s’agira de se demander comment l’Eglise affirme-t-elle son autorité dans l’ensemble de la société médiévale entre le XI et le XIIIe siècle. Après avoir montré comment l’Eglise encadre la vie quotidienne des croyants. Nous montrerons enfin que l’Eglise exclu, intègre et réprime la population qui s’oppose aux idées chrétiennes.
C’est seulement à partir du XIe siècle que le pape va affirmer son autorité, en effet jusqu’à présent c’est les seigneurs laïcs qui étaient puissants au point de faire pression sur l’Eglise. Le pape Grégoire VII entreprend la réforme grégorienne au X1e siècle. Les réformateurs luttent contre la simonie (vente d’objets sacrés et de charges ecclésiastiques), le célibat des prêtres pour des raisons économiques (pas d’héritiers) et morales (pour qu’il n’ait pas d’autres raisons d’agir que l’Eglise) et la désignation des évêques ou des abbés par les souverains. En 1122 (concordat de Worms) l’Eglise à le choix de ses évêques et abbés. En effet, le pape est élu par les cardinaux qui sont eux-mêmes dirigés par lui même. Les cardinaux dirigent le clergé séculier (évêques et prêtres) et le clergé régulier (abbés et moines). Les moines obéissent à une règle, par exemple les moines franciscains obéissent à la règle de Saint François. Comme le montre la fresque de Giotto, Fresques de la vie de saint François à Assise, fin du XIIIe siècle, pour que le pape accepte son ordre il se met à genoux devant lui. Tous ces éléments nous montre bien que le rôle de la papauté est renforcé pendant la période médiévale.
Au Moyen-Age la vie des gens se confond avec la paroisse. En effet, si l’on analyse la construction de villages paroissiaux médiévaux, ils seront tous construits de la même façon. L’Eglise sera au centre car c’est le cœur de l’univers des chrétiens. De plus, elle sera en forme de croix car le Christ est mort sur une croix et le chœur est tourné vers l’Est en direction de Jérusalem, et tout autour il y aura le cimetière, l’espace habité, l’espace agricole et l’espace non cultivé. De plus la vie des croyants est rythmée par des rituels comme par exemple le dimanche est un jour de culte où il est interdit de travailler, des fêtes religieuses comme les Pâques et Noël (précédées de périodes de préparation et de jeûne : l’Avent et le Carême). Mais la vie des chrétiens est aussi rythmée par les huit sacrements qui sont la messe, le baptême, la communion, la confirmation, le mariage, l’extrême onction et la confession. Les croyants vivent aussi dans le respect des règles dictées par le prêtre, ils vont régulièrement à l’église et effectuent des pèlerinages (Jérusalem, Rome ou encore Saint-Jacques-de-Compostelle). Pour finir que ca soit des livres pour les plus nobles ou à manger pour les paysans, les croyants versent à l’Eglise un impôt nommé la dîme. Il a été instauré sous Charlemagne, c’est la première forme d’impôt sur le revenu. Cet impôt contribue à l’enrichissement de l’Eglise. L’Eglise est présente à chaque moment de la vie d’un individu.
Pour les chrétiens, il y’a un jugement après la mort appelé le jugement dernier. Si l’on a été juste et que l’on a fait des dons à l’Eglise on va au paradis (salut) ou alors au contraire on est damner en enfer. Le tympan de Sainte-Foy de Conques en témoigne. Sainte-Foy est un village situé au Nord de Toulouse, très influant au Moyen-Age car il est un lieu de passage du célèbre pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Ce tympan montre la représentation du Christ dans la société médiévale : comme un roi sur un trône au milieu de tous, il a une taille plus importante que les autres ce qui montre son importance. En effet, au Moyen-Age, les représentations ne sont pas proportionnelles, la taille d’un personnage dépend de son importance dans la société. Cette œuvre est aussi une vision simplifiée du monde : d’un côté le cahot avec beaucoup de monde où c’est facile d’accès et de l’autre l’ordre avec peu de monde où c’est difficile d’y accéder. Ce monde d’ordre est un monde stable où chacun à sa place définie. Selon Hugues Capet et Raoul de Cambrai qui tiennent un discours en 987, il y’a trois types de personnes : les « orantes » (ceux qui prient), les « bellatores » (ceux qui se battent) et les « laboratores
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